Les Plus Lus

  • Maximes

    II.. L’amour-propre est le plus grand de tous les flatteurs. XIX. Nous avons tous assez de force pour supporter les maux d’autrui. XXVI. Le soleil ni la mort ne se peuvent regarder fixement. XXXI. Si nous n’avions point de défauts, nous ne prendrions pas tant de plaisir à en remarquer dans les autres. XLIX. On […] Plus

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  • Pour toujours !

    L’espoir divin qu’à deux on parvient à former Et qu’à deux on partage, L’espoir d’aimer longtemps, d’aimer toujours, d’aimer Chaque jour davantage ; Le désir éternel, chimérique et touchant, Que les amants soupirent, A l’instant adorable où, tout en se cherchant, Leurs lèvres se respirent ; Ce désir décevant, ce cher espoir trompeur, Jamais nous […] Plus

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  • Narcisse Parle

    Narcissiae placandis manibus. Ô frères! tristes lys, je languis de beauté Pour m’être désiré dans votre nudité, Et vers vous, Nymphe, Nymphe, ô Nymphe des fontaines, Je viens au pur silence offrir mes lames vaines. Un grand calme m’écoute, où j’écoute l’espoir. La voix des sources change et me parle du soir; J’entends l’herbe d’argent […] Plus

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  • Les mots sans qu’on les craigne

    Les mots sans qu’on les craigne ont d’effrayants pouvoirs, Ils sont les bâtisseurs hasardeux des pensées, L’âme la plus puissante est parfois dépassée Par ces rêves actifs que l’on voit se mouvoir. — Laissons se balancer dans leur ombre décente L’excessive tristesse et l’excessif besoin ! Confions le secret ou la hâte oppressante Au silence […] Plus

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  • Enfant, sous la troisieme…

    Enfant, sous la Troisième, j’habitais au quatrième une maison du dix-neuvième. L’eau était sur le palier, parfois le gaz était coupé et souvent les encaisseurs de la Semeuse cognaient à la porte en tripotant leur petit encrier, mais il y avait toujours, dans la rue ou dans la cour, quelqu’un qui faisait de la musique, […] Plus

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  • Icare

    J’ai souvent répété les paroles des sages, Que tout bonheur humain se paye et qu’il vaut mieux, Libre et fort, dans la paix immobile des dieux, Voir la vie à ses pieds, du bord calme des plages. Mais maintenant, l’abîme a fasciné mes yeux ; Je voudrais, comme Icare, audessus des nuages, Vers la zone […] Plus

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  • Elle était venue

    Elle était venue sur les marches tièdes Et s’était assise. Sa tête gentille était inclinée Un peu de côté ; Ses mains réunies étaient endormies Au creux de la jupe ; Et elle croisait ses jambes devant elle, L’un des pieds menus pointant vers le ciel. Il dut le frôler, ce pied, pour passer Et […] Plus

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