Je disais : Quand viendra la reine que j’attends

Je disais : ‘ Quand viendra la reine que j’attends,
La grande fiancée aux mains victorieuses,
Je trouverai des paroles mystérieuses,
Des mots couleur de ciel, d’aurore et de printemps.

‘ Et, comme réveillé d’un sommeil de cent ans
Par le baiser de ses lèvres impérieuses,
Pour dire nos amours pâles et merveilleuses
Je chanterai d’antiques hymnes éclatants. ‘

Et te voici ! Je tiens tes deux mains adorées,
Sus pouvoir proclamer en des chansons sacrées
La gloire de ton corps et de ton coeur charmant.

Mais près de toi, muet de voluptés étranges,
Je garde dans mon coeur silencieusement
Mou amour trop profond pour s’épandre en louanges.

La poésie, c'est l'art de l'âme. Venez, comme Guillaume Apollinaire, exprimer la vôtre en commentant.

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