Les Plus Lus

  • Le Cimetière marin

    Ce toit tranquille, où marchent des colombes, Entre les pins palpite, entre les tombes; Midi le juste y compose de feux La mer, la mer, toujours recommencée Ô récompense après une pensée Qu’un long regard sur le calme des dieux! Quel pur travail de fins éclairs consume Maint diamant d’imperceptible écume, Et quelle paix semble […] Plus

    Lire la suite

  • L’aurore s’allume

    I. L’aurore s’allume ; L’ombre épaisse fuit ; Le rêve et la brume Vont où va la nuit ; Paupières et roses S’ouvrent demi-closes ; Du réveil des choses On entend le bruit. Tout chante et murmure, Tout parle à la fois, Fumée et verdure, Les nids et les toits ; Le vent parle aux […] Plus

    Lire la suite

  • Les Poètes

    SHAKESPEARE. À lui la baguette magique Le pouvoir de tout enchaîner ; Il riva la Nature aux plis de sa tunique, Et la Création a su le couronner. MILTON. Son esprit était un pactole Dont les flots roulaient de l’or pur, Un temple à la vertu dont la vaste coupole Se perdait dans les cieux […] Plus

    Lire la suite

  • C'était OKC'était OK

    Le meunier

    Le vieux meunier du moulin noir, On l’enterra, l’hiver, un soir De froid rugueux, de bise aiguë En un terrain de cendre et de ciguës. Le jour dardait sa clarté fausse Sur la bêche du fossoyeur ; Un chien errait près de la fosse, L’aboi tendu vers la lueur. La bêche, à chacune des pelletées, […] Plus

    Lire la suite

  • Travail bienheureux

    Je choisis la marche en arrière pour arriver au sommet de mes pensées. Pour ce moment de liberté, Je grimperais trois fois, et chaque fois d’un différent coté. Je n’ai besoin de luxes pour me sentir satisfaite. Seulement le travail que je dois faire dans ma tête me donne des espoirs. Et qu’importe la sueur […] Plus

    Lire la suite

  • Le bonheur de ce monde

    Sonnet Avoir une maison commode, propre et belle, Un jardin tapissé d’espaliers odorans, Des fruits, d’excellent vin, peu de train, peu d’enfans, Posseder seul sans bruit une femme fidèle, N’avoir dettes, amour, ni procès, ni querelle, Ni de partage à faire avecque ses parens, Se contenter de peu, n’espérer rien des Grands, Régler tous ses […] Plus

    Lire la suite

  • Sagesse

    À MADEMOISELLE LOUISE B. I. – Ainsi donc rien de grand, rien de saint, rien de pur, Rien qui soit digne, ô ciel ! de ton regret d’azur ! Rien qui puisse anoblir le vil siècle où nous sommes, Ne sortira du cœur de l’homme enfant des hommes ! Homme ! esprit enfoui sous les […] Plus

    Lire la suite

  • À une jeune veuve

    Jeune et charmant objet à qui pour son partage Le ciel a prodigué les trésors les plus doux, Les grâces, la beauté, l’esprit, et le veuvage, Jouissez du rare avantage D’être sans préjugés, ainsi que sans époux ! Libre de ce double esclavage, Joignez à tous ces dons celui d’en faire usage ; Faites de […] Plus

    Lire la suite

  • La loge mère

    Il y avait Rundle, le chef de station, Beazeley, des voies et travaux, Ackman, de l’intendance, Dankin, de la prison, Et Blake, le sergent instructeur, Qui fut deux fois notre Vénérable, Et aussi le vieux Franjee Eduljee Qui tenait le magasin « Aux denrées Européennes ». Dehors, on se disait : « Sergent, Monsieur, Salut, Salam ». Dedans c’était […] Plus

    Lire la suite

  • Lux

    I. Temps futurs ! vision sublime ! Les peuples sont hors de l’abîme. Le désert morne est traversé. Après les sables, la pelouse ; Et la terre est comme une épouse, Et l’homme est comme un fiancé ! Dès à présent l’œil qui s’élève Voit distinctement ce beau rêve Qui sera le réel un jour […] Plus

    Lire la suite

  • L’amour de la Patrie

    L’amour de la Patrie est le premier amour Et le dernier amour après l’amour de Dieu. C’est un feu qui s’allume alors que luit le jour Où notre regard luit comme un céleste feu ; C’est le jour baptismal aux paupières divines De l’enfant, la rumeur de l’aurore aux oreilles Frais écloses, c’est l’air emplissant […] Plus

    Lire la suite

Charger plus
Toutes nos félicitations. Vous avez atteint la fin de l'internet.