Les Plus Lus

  • La mort

    La mort est multiforme, elle change de masque Et d’habit plus souvent qu’une actrice fantasque ; Elle sait se farder, Et ce n’est pas toujours cette maigre carcasse, Qui vous montre les dents et vous fait la grimace Horrible à regarder. Ses sujets ne sont pas tous dans le cimetière, Ils ne dorment pas tous […] Plus

    Lire la suite

  • Dédain

    À LORD BYRON, EN 1811. Yo contra todos y todos contra yo.ROMANCE DEL VIEJO ARIAS. I. Qui peut savoir combien de jalouses pensées, De haines, par l’envie en tous lieux ramassées, De sourds ressentiments, d’inimitiés sans frein, D’orages à courber les plus sublimes têtes, Combien de passions, de fureurs, de tempêtes, Grondent autour de toi, […] Plus

    Lire la suite

  • La poésie sacrée

    DITHYRAMBE. À M. Eugène de Genoude. Son front est couronné de palmes et d’étoiles ; Son regard immortel, que rien ne peut ternir, Traversant tous les temps, soulevant tous les voiles, Réveille le passé, plonge dans l’avenir ! Du monde sous ses yeux ses fastes se déroulent, Les siècles à ses pieds comme un torrent […] Plus

    Lire la suite

  • Je dis non

    Elle quitta sa famille et son foyer Avec des youyous et du henné Vêtue de la plus belle des tenues Pour suivre ce jeune inconnu Elle se croyait dans un rêve Elle fut aussitôt réveillée Dès que la trêve est tombée Dans cette illusion elle s’est retrouvée Je sais qu’elle pleure en silence Je sais […] Plus

    Lire la suite

  • La mort d’un chêne

    I Quand l’homme te frappa de sa lâche cognée, Ô roi qu’hier le mont portait avec orgueil, Mon âme, au premier coup, retentit indignée, Et dans la forêt sainte il se fit un grand deuil. Un murmure éclata sous ses ombres paisibles ; J’entendis des sanglots et des bruits menaçants ; Je vis errer des […] Plus

    Lire la suite

  • Une soirée perdue

    J’étais seul, l’autre soir, au Théâtre Français, Ou presque seul ; l’auteur n’avait pas grand succès. Ce n’était que Molière, et nous savons de reste Que ce grand maladroit, qui fit un jour Alceste, Ignora le bel art de chatouiller l’esprit Et de servir à point un dénoûment bien cuit. Grâce à Dieu, nos auteurs […] Plus

    Lire la suite

  • Le Mont des Oliviers

    I Alors il était nuit et Jésus marchait seul, Vêtu de blanc ainsi qu’un mort de son linceul ; Les disciples dormaient au pied de la colline. Parmi les oliviers qu’un vent sinistre incline Jésus marche à grands pas en frissonnant comme eux ; Triste jusqu’à la mort; l’oeil sombre et ténébreux, Le front baissé, […] Plus

    Lire la suite

  • La piste

    La piste que mangent des foulées et des trous, que tord la sécheresse harassée d’elle-même, va, hésite de toute sa largeur où cinquante bœufs peuvent avancer de front, et son souffle est coupé par mille crevasses comme par des hoquets, elle engendre des sentiers vite étouffés de chardons et de ronces puis follement pique un […] Plus

    Lire la suite

  • Possession

    Toi, femme âprement désirée, Provocante et rieuse et souple et concentrée, Qui torturas mes nuits en affolant mes jours, À peine sur mon bras ta main fut-elle dure, À peine eus-je saisi l’intention d’amour, Que se dessina la figure D’un avenir discret, simple, sentimental Triste, passionné, bizarre, théâtral. Dans l’avenir c’est toi, toi que j’apercevais. […] Plus

    Lire la suite

Charger plus
Toutes nos félicitations. Vous avez atteint la fin de l'internet.