Comme un insecte…

Comme un insecte, la faucheuse mécanique

parcourt le foin. Son cliquetis irrégulier

semble accroître la torpeur qui se communique

à la vigne et à l’horloge de l’escalier.

Laissez-moi ne penser à rien. C’est un ennui

que de n’entendre parler que d’appendicite,

de Nietzsche, de la Vie, d’on ne sait quoi ensuite.

Les cornes des beaux bœufs luisent violemment,

et la lumière bleue enflamme le froment.

Les roses du jardin ont une odeur terrible,

et leurs pétales secs sont de sable torride.

Et la lourde écolière ainsi qu’un tournesol

s’endort et son atlas est tombé sur le sol.

Vos mots sont la mélodie de notre poésie. Faites résonner votre voix.

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