À Madame ***

Henri-Frédéric Amiel
par Henri-Frédéric Amiel
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(En lui renvoyant, au jour de l’an, un volume traduit par elle)
Un traducteur peut n’être
Qu’un traître,
Il peut être un flatteur
Menteur ;
Mais si fidèle, il reste
Modeste,
N’est-il pas un ami ?
— Oh oui !
L’auteur peut dire ainsi :
« Merci » —
Et le lecteur aussi.
Adieu donc…

Mais voici
Qu’ici
D’une nouvelle année
Qui rit,
La première journée
Fleurit ;
Veuillez donc, en hommage
Offerts,
Accepter, — c’est l’usage,
Ces vers ;
Avec eux, je présente
Mes vœux
Pour mil huit cent cinquante
Et deux.

Henri-Frédéric Amiel

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