Les Plus Lus

  • Un autre cœur

    Serait-ce un autre cœur que la Nature donne À ceux qu’elle préfère et destine à vieillir, Un cœur calme et glacé que toute ivresse étonne, Qui ne saurait aimer et ne veut pas souffrir ? Ah ! qu’il ressemble peu, dans son repos tranquille, À ce cœur d’autrefois qui s’agitait si fort ! Cœur enivré […] Plus

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  • Trois jours de Christophe Colomb

    Aux Américains En quarantaine. << En Europe! en Europe!-Espérez!-Plus d’espoir? << -Trois jours, leur dit Colomb, et je vous donne un monde Et son doigt le montrait, et son oeil, pour le voir, Perçait de l’horizon l’immensité profonde. Il marche, et des trois jours le premier jour a lui; Il marche, et l’horizon recule devant […] Plus

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  • Lettre à M. de Lamartine

    Lorsque le grand Byron allait quitter Ravenne, Et chercher sur les mers quelque plage lointaine Où finir en héros son immortel ennui, Comme il était assis aux pieds de sa maîtresse, Pâle, et déjà tourné du côté de la Grèce, Celle qu’il appelait alors sa Guiccioli Ouvrit un soir un livre où l’on parlait de […] Plus

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  • La touchante amitié

    D’amour, dans son heureux printemps Que femme soit le doux salaire ; Que femme, au midi de ses ans, D’amour écoute la prière : Mais qu’amitié vienne à son tour ; Dans nos cœurs que sa flamme habite ; Puis, avant qu’il nous quitte, Il faut quitter l’amour. D’un lien tardif on se rit. Sous […] Plus

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  • Saules pleureurs

    Chanson. Elle passe comme le vent, Ma jeunesse douce et sauvage ! Ma joie est d’y penser souvent : Elle passe comme le vent, Mon cœur la poursuit en rêvant, Quand je suis seul sur le rivage. Elle passe comme le vent Avec l’amour qui la ravage. Elle fuit, la belle saison, Avec la coupe […] Plus

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  • Une chanson désespérée

    Ton souvenir surgit de la nuit où je suis. La rivière à la mer noue sa plainte obstinée. Abandonné comme les quais dans le matin. C’est l’heure de partir, ô toi l’abandonné! Des corolles tombant, pluie froide sur mon coeur. Ô sentine de décombres, grotte féroce au naufragé! En toi se sont accumulés avec les […] Plus

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  • Le liseron

    Aimez le Liseron, cette fleur qui s’attache Au gazon de la tombe, à l’agreste rocher ; Triste et modeste fleur qui dans l’ombre se cache Et frissonne au toucher ! Aimez son teint si pâle et son parfum d’amande ; Ce parfum, on le cherche, il ne vient pas à vous ; Mais, à l’humble […] Plus

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  • À l’aube

    Le matin s’écroule comme une pile d’assiettes En milliers de tessons de porcelaine et d’heures Et de carillons Et de cascades Jusque sur le zinc de ce bistro très pauvre Où les étoiles persistent dans la nuit du café Elle n’est pas pauvre Celle-là dans sa robe de soirée souillée de boue Mais riche des […] Plus

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  • Myrtho

    Je pense à toi, Myrtho, divine enchanteresse, Au Pausilippe altier, de mille feux brillant, À ton front inondé des clartés d’Orient, Aux raisins noirs mêlés avec l’or de ta tresse. C’est dans ta coupe aussi que j’avais bu l’ivresse, Et dans l’éclair furtif de ton œil souriant, Quand aux pieds d’Iacchus on me voyait priant, […] Plus

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  • Instants de Fête

    Comme un enfant craintif j’erre à travers les rues. L’ombre, ainsi qu’un automne, a flétri les visages, Et des paupières d’or d’un azur sans nuages Filtre le long regard des choses disparues.   En vain, je fuis la joie énervante qui rôde Et propage en la nuit sa grossière hystérie. C’est fête. La douleur des […] Plus

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  • Révélation du monde

    Vers le milieu de l’après-midi, Corsaire Sanglot se trouva (ou se retrouva) sur un boulevard planté de platanes. Eût-il cheminé longtemps si son attention n’avait été attirée par une femme nue reposant sur le trottoir. Jadis, sur cette gorge, Louise Lame avait mis des baisers scandaleux à l’égard de la populace. Puis des rues adjacentes […] Plus

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