Les Plus Lus

  • Le monstre

    I. Tu n’es certes pas, ma très-chère, Ce que Veuillot nomme un tendron. Le jeu, l’amour, la bonne chère, Bouillonnent en toi, vieux chaudron ! Tu n’es plus fraîche, ma très-chère, Ma vieille infante ! Et cependant Tes caravanes insensées T’ont donné ce lustre abondant Des choses qui sont très-usées, Mais qui séduisent cependant. Je […] Plus

    Lire la suite

  • Au bois

    Nous étions, elle et moi, dans cet avril charmant De l’amour qui commence en éblouissement. Ô souvenirs ! ô temps ! heures évanouies ! Nous allions, le coeur plein d’extases inouïes, Ensemble dans les bois, et la main dans la main. Pour prendre le sentier nous quittions le chemin, Nous quittions le sentier pour marcher […] Plus

    Lire la suite

  • La nuit d’août

    La muse Depuis que le soleil, dans l’horizon immense, A franchi le Cancer sur son axe enflammé, Le bonheur m’a quittée, et j’attends en silence L’heure où m’appellera mon ami bien-aimé. Hélas ! depuis longtemps sa demeure est déserte ; Des beaux jours d’autrefois rien n’y semble vivant. Seule, je viens encor, de mon voile […] Plus

    Lire la suite

  • Pour toujours !

    L’espoir divin qu’à deux on parvient à former Et qu’à deux on partage, L’espoir d’aimer longtemps, d’aimer toujours, d’aimer Chaque jour davantage ; Le désir éternel, chimérique et touchant, Que les amants soupirent, A l’instant adorable où, tout en se cherchant, Leurs lèvres se respirent ; Ce désir décevant, ce cher espoir trompeur, Jamais nous […] Plus

    Lire la suite

  • Hermina

    J’atteignais l’âge austère où l’on est fort en thème, Où l’on cherche, enivré d’on ne sait quel parfum, Afin de pouvoir dire éperdument Je t’aime ! Quelqu’un. J’entrais dans ma treizième année. Ô feuilles vertes ! Jardins ! croissance obscure et douce du printemps ! Et j’aimais Hermina, dans l’ombre. Elle avait, certes, Huit ans. […] Plus

    Lire la suite

  • Tu peux, comme il te plaît

    Tu peux, comme il te plaît, me faire jeune ou vieux. Comme le soleil fait serein ou pluvieux L’azur dont il est l’âme et que sa clarté dore, Tu peux m’emplir de brume ou m’inonder d’aurore. Du haut de ta splendeur, si pure qu’en ses plis, Tu sembles une femme enfermée en un lys, Et […] Plus

    Lire la suite

  • Premier mai

    Tout conjugue le verbe aimer. Voici les roses. Je ne suis pas en train de parler d’autres choses. Premier mai ! l’amour gai, triste, brûlant, jaloux, Fait soupirer les bois, les nids, les fleurs, les loups ; L’arbre où j’ai, l’autre automne, écrit une devise, La redit pour son compte et croit qu’il l’improvise ; […] Plus

    Lire la suite

  • Rêve

    Quand on rêve, l’on est aimé si tendrement ! L’autre nuit, tu t’en vins avec mélancolie Appuyer sur mon cœur ton visage charmant. Tu ne me disais pas : Je t’aime à la folie. Tu ne me disais rien ; et, je ne sais comment, Tes regards me parlaient une langue accomplie. Douce, tu m’attirais […] Plus

    Lire la suite

Charger plus
Toutes nos félicitations. Vous avez atteint la fin de l'internet.