Les Plus Lus

  • Figurez-vous un peu

    Oh ! qu’une, d’Ellemême, un beau soir, sût venir, Ne voyant que boire à Mes Lèvres ! où mourir…. Je m’enlève rien que d’y penser ! Quel baptême De gloire intrinsèque, attirer un ‘ je vous aime ‘ ! (L’attirer à travers la société, de loin, Comme l’aimant la foudre; un ‘, deux ! ni […] Plus

    Lire la suite

  • Les autres étés

    Il y aura d’autres étés D’autres grillons feront leurs gammes dans d’autres blés On croisera sur la route d’autres dames Un autre merle inventera une chanson presque la même Un autre monsieur se trouvera là sous cet arbre où je t’aime Une petite fille qui n’est pas née encore fera une poupée en coquelicot à […] Plus

    Lire la suite

  • Un soir d’octobre

    L’automne et le soleil couchant ! Je suis heureux ! Du sang sur de la pourriture ! L’incendie au zénith ! La mort dans la nature ! L’eau stagnante, l’homme fiévreux ! Oh ! c’est bien là ton heure et ta saison, poète Au cœur vide d’illusions, Et que rongent les dents de rats des […] Plus

    Lire la suite

  • Le sacrifice

    Par nos premiers regards sous les verts marronniers, Par nos premiers aveux dont mon cœur encor tremble, Par nos premiers baisers, et ces baisers derniers Où notre amour passé pour mourir se rassemble ; Par les sentiers, les bois, les coteaux, les glaciers. Par les plages des mers qui nous ont vus ensemble, Par tant […] Plus

    Lire la suite

  • À une laide

    Sonnet à une amoureuse de l’auteur. Un œil de chat huant, des cheveux serpentins, Une trogne rustique à prendre des copies, Un nez qui au mois d’août distille les roupies. Un rire sardonien à charmer les lutins ; Une bouche en triangle, où comme à ces matins Hors œuvre on voit pousser de longues dents […] Plus

    Lire la suite

  • Thébaïde

    Mon rêve le plus cher et le plus caressé, Le seul qui rit encore à mon cœur oppressé, C’est de m’ensevelir au fond d’une chartreuse, Dans une solitude inabordable, affreuse ; Loin, bien loin, tout là-bas, dans quelque Sierra Bien sauvage, où jamais voix d’homme ne vibra, Dans la forêt de pins, parmi les âpres […] Plus

    Lire la suite

  • L’art et l’amour

    À Alexandre Piédagnel. Le vent d’orage, allant où quelque dieu l’envoie, S’il rencontre un parterre, y voudrait bien rester : Autour du plus beau lis il s’enroule et tournoie, Et gémit vainement sans pouvoir s’arrêter. — « Demeure, endors ta fougue errante et soucieuse, Endors-la dans mon sein, lui murmure la fleur. Je suis moins […] Plus

    Lire la suite

  • Madrigal triste

    I Que m’importe que tu sois sage ? Sois belle ! et sois triste ! Les pleurs Ajoutent un charme au visage, Comme le fleuve au paysage ; L’orage rajeunit les fleurs. Je t’aime surtout quand la joie S’enfuit de ton front terrassé ; Quand ton coeur dans l’horreur se noie ; Quand sur ton […] Plus

    Lire la suite

  • Je t’aime d’être faible…

    Je t’aime d’être faible et câline en mes bras Et de chercher le sûr refuge de mes bras Ainsi qu’un berceau tiède où tu reposeras. Je t’aime d’être rousse et pareille à l’automne, Frêle image de la Déesse de l’automne Que le soleil couchant illumine et couronne. Je t’aime d’être lente et de marcher sans […] Plus

    Lire la suite

Charger plus
Toutes nos félicitations. Vous avez atteint la fin de l'internet.