Je n’aimerai qu’une fontaine Aussi profonde pour le ciel Avec ses larmes loin sous terre Que ton visage pour mes yeux Dans sa fraîcheur de jeune pluie Mais le village se fait vieux Sous la lumière poursuivie Par un soir de pain et de miel Malgré les branches qui détiennent La force d’arrondir l’été Malgré les arbres écartés Sur le miracle des clairières Bientôt la source se défait Loin sous l’étoile des forêts S’allonge au creux de la dentelle Des pierres et des torrents morts Voudrait couler vers moi qui dors Voudrait que je dorme près d’elle.
Le rappel des fontaines
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