Les Plus Lus

  • À M. A. T

    Sonnet. Ainsi, mon cher ami, vous allez donc partir ! Adieu ; laissez les sots blâmer votre folie. Quel que soit le chemin, quel que soit l’avenir, Le seul guide en ce monde est la main d’une amie. Vous me laissez pourtant bien seul, moi qui m’ennuie. Mais qu’importe ? L’espoir de vous voir revenir […] Plus

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  • Nostalgie

    J’ai laissé, loin de moi, à l’abri des montagnes Un village blotti au milieu des coteaux, La brise du matin, les fleurs de la campagne Et le grand mimosa où nichent les oiseaux… J’ai laissé, quelque part, souffler la Tramontane Emportant les saisons, emportant les soupirs, Une petite place une allée de platanes Les rêves, […] Plus

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  • Hérodiade

    Car elle était vraiment princesse : c’était la reine de Judée, la femme d’Hérode, celle qui a demandé la tête de Jean-Baptiste. Henri Heine, Atta Troll. Ses yeux sont transparents comme l’eau du Jourdain. Elle a de lourds colliers et des pendants d’oreilles ; Elle est plus douce à voir que le raisin des treilles, Et […] Plus

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  • Soleil et chair

    Le Soleil, le foyer de tendresse et de vie, Verse l’amour brûlant à la terre ravie, Et, quand on est couché sur la vallée, on sent Que la terre est nubile et déborde de sang ; Que son immense sein, soulevé par une âme, Est d’amour comme Dieu, de chair comme la femme, Et qu’il […] Plus

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  • Le manchy

    Sous un nuage frais de claire mousseline, Tous les dimanches au matin, Tu venais à la ville en manchy de rotin, Par les rampes de la colline. La cloche de l’église alertement tintait Le vent de mer berçait les cannes Comme une grêle d’or, aux pointes des savanes, Le feu du soleil crépitait… Et tandis […] Plus

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  • La retraite

    Aux bords de ton lac enchanté, Loin des sots préjugés que l’erreur déifie, Couvert du bouclier de ta philosophie, Le temps n’emporte rien de ta félicité ; Ton matin fut brillant ; et ma jeunesse envie L’azur calme et serein du beau soir de ta vie ! Ce qu’on appelle nos beaux jours N’est qu’un […] Plus

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  • La nature est pleine d’amour

    La nature est pleine d’amour, Jeanne, autour de nos humbles joies ; Et les fleurs semblent tour à tour Se dresser pour que tu les voies. Vive Angélique ! à bas Orgon ! L’hiver, qu’insultent nos huées, Recule, et son profil bougon Va s’effaçant dans les nuées. La sérénité de nos coeurs, Où chantent les […] Plus

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  • Le maître d’études

    Ne le tourmentez pas, il souffre. Il est celui Sur qui, jusqu’à ce jour, pas un rayon n’a lui ; Oh ! ne confondez pas l’esclave avec le maître ! Et, quand vous le voyez dans vos rangs apparaître, Humble et calme, et s’asseoir la tête dans ses mains, Ayant peut-être en lui l’esprit des […] Plus

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  • La nuit d’octobre

    LE POÈTE Le mal dont j’ai souffert s’est enfui comme un rêve. Je n’en puis comparer le lointain souvenir Qu’à ces brouillards légers que l’aurore soulève, Et qu’avec la rosée on voit s’évanouir. LA MUSE Qu’aviezvous donc, ô mon poète ! Et quelle est la peine secrète Qui de moi vous a séparé ? Hélas […] Plus

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  • Le Chant des voyageurs

    A nous les bois et leurs mystères, Qui pour nous n’ont plus de secrets ! A nous le fleuve aux ondes claires Où se reflète la forêt, A nous l’existence sauvage Pleine d’attraits et de douleurs ! A nous les sapins dont l’ombrage, Nous rafraîchit dans nos labeurs. Dans la forêt et sur la cage […] Plus

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