Les Plus Lus

  • A des âmes envolées

    Ces âmes que tu rappelles, Mon coeur, ne reviennent pas. Pourquoi donc s’obstinentelles, Hélas ! à rester làbas ? Dans les sphères éclatantes, Dans l’azur et les rayons, Sontelles donc plus contentes Qu’avec nous qui les aimions ? Nous avions sous les tonnelles Une maison près SaintLeu. Comme les fleurs étaient belles ! Comme le […] Plus

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  • Cri du cœur

    C’est pas seulement une voix qui chante c’est d’autres voix une foule de voix voix d’aujourd’hui ou d’autrefois Des voix marrantes ensoleillées désespérées émerveillées Voix déchirantes et brisées voix souriantes et affolées folles de douleur et de gaieté C’est la voix d’un chagrin tout neuf la voix de l’amour mort ou vif la voix d’un […] Plus

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  • La jeune captive

    « L’épi naissant mûrit de la faux respecté; Sans crainte du pressoir, le pampre tout l’été Boit les doux présents de l’aurore; Et moi, comme lui belle, et jeune comme lui, Quoi que l’heure présente ait de trouble et d’ennui, Je ne veux point mourir encore. Qu’un stoïque aux yeux secs vole embrasser la mort […] Plus

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  • Voeux simples

    Vivre du vert des prés et du bleu des collines, Des arbres racineux qui grimpent aux ravines, Des ruisseaux éblouis de l’argent des poissons ; Vivre du cliquetis allègre des moissons, Du clair halètement des sources remuées, Des matins de printemps qui soufflent leurs buées, Des octobres semeurs de feuilles et de fruits Et de […] Plus

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  • Le chant de l’eau

    L’entendezvous, l’entendezvous Le menu flot sur les cailloux ? Il passe et court et glisse Et doucement dédie aux branches, Qui sur son cours se penchent, Sa chanson lisse. Làbas, Le petit bois de cornouillers Où l’on disait que Mélusine Jadis, sur un tapis de perles fines, Au clair de lune, en blancs souliers, Dansa […] Plus

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  • Confiance

    Ami, tu me dis : « Joie extrême ! Donc, ce matin, comblant ton voeu, Rougissante, elle a dit : Je t’aime ! Devant l’aube, cet autre aveu. Ta victoire, tu la dévoiles. On t’aime, ô Léandre, ô Saint-Preux, Et te voilà dans les étoiles, Sans parachute, malheureux ! » Et tu souris. Mais que […] Plus

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  • Il faut que le poète

    Il faut que le poète, épris d’ombre et d’azur, Esprit doux et splendide, au rayonnement pur, Qui marche devant tous, éclairant ceux qui doutent, Chanteur mystérieux qu’en tressaillant écoutent Les femmes, les songeurs, les sages, les amants, Devienne formidable à de certains moments. Parfois, lorsqu’on se met à rêver sur son livre, Où tout berce, […] Plus

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  • Prière du poète

    Mon Dieu qui donnes l’eau tous les jours à la source, Et la source coule, et la source fuit ; Des espaces au vent pour qu’il prenne sa course, Et le vent galope à travers la nuit ; Donne de quoi rêver à moi dont l’esprit erre Du songe de l’aube au songe du soir […] Plus

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  • À Villequier

    Maintenant que Paris, ses pavés et ses marbres, Et sa brume et ses toits sont bien loin de mes yeux ; Maintenant que je suis sous les branches des arbres, Et que je puis songer à la beauté des cieux ; Maintenant que du deuil qui m’a fait l’âme obscure Je sors, pâle et vainqueur, […] Plus

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  • Le grand midi (fragment)

    – Halte, halte d’auberge! Plus outre! Plus bas! Halte d’auberge ! L’impatient devenir, fléchant de réveils et de fumées, orteils sanglants se dressant en coursiers, insurrection se lève ! Reine du vent fondu – au cœur des fortes paix -gravier, brouhaha d’hier reine du vent fondu mais tenace mémoire c’est une épaule qui se gonfle […] Plus

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  • L’homme de désir

    Les merveilles du Seigneur semblent jetées sans ordre et sans dessein dans le champ de l’immensité. Elles brillent éparses comme ces fleurs innombrables dont le printemps émaille nos prairies. Ne cherchons pas un plan plus régulier pour les décrire. Principe des êtres, tous tiennent à toi. C’est leur liaison secrète avec toi, qui fait leur […] Plus

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  • La nuit d’octobre

    Le poète Le mal dont j’ai souffert s’est enfui comme un rêve. Je n’en puis comparer le lointain souvenir Qu’à ces brouillards légers que l’aurore soulève, Et qu’avec la rosée on voit s’évanouir. La muse Qu’aviez-vous donc, ô mon poète ! Et quelle est la peine secrète Qui de moi vous a séparé ? Hélas […] Plus

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