Ha Dieu ! que j’ai de bien alors que je baisotte

Ha Dieu ! que j’ai de bien alors que je baisotte
Ma jeune folion dedans un riche lit
Ha Dieu ! que j’ai de bien en ce plaisant conflit,
Perdant mon plus beau sang par une douce flotte.

Ha Dieu ! que j’ai de bien lorsque je la mignotte,
Lorsque je la chatouille, et lorsqu’elle me rit.
Ha Dieu ! que j’ai de bien quand j’entends qu’elle dit
D’une soufflante voix : ‘ Mon mignon, je suis morte ! ‘

Et quand je n’en puis plus, ha Dieu ! que j’ai de bien
De faire la moquette en m’ébattant pour rien.
Ha Dieu ! que j’ai de bien de pinçotter sa cuisse,

De lécher son beau sein, de mordre son tétault,
Ha Dieu ! que j’ai de bien en ce doux exercice,
Maniant l’honneur blond de son petit tonneau.

Recueil : L’Amour passionnée de Noémie

Vos mots sont la mélodie de notre poésie. Faites résonner votre voix.

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