Merci, mais sans moi

Pour que la nostalgie ne soit plus douloureuse,

Mon désir erratique en désaxe les cibles ;

Je vous garde en mémoire, ô voeux inaccessibles

Qui font briller les yeux d’aveugles tubéreuses.
Mon royaume est criblé de dettes fabuleuses,

Ma couronne est futile et mon sceau peu crédible.

Mon coeur, sois libertaire et demeure infrangible

Quand la vie te délie des joies ensorceleuses !
Concurrence tueuse, ourlée de stratagèmes,

Cesseras-tu un jour tes pénibles baptêmes ?

Comme Orphée qui d’or fin surligna son regard,
Orphelin de lumière, exilé d’innocence,

Je vais en l’avenir, chercher réminiscence

De ce puissant sillon où, faible, je m’égare…
Patrice Cosnuau, 2017

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Cette source de mort, cette homicide peste