La toilette d’Atalante

Jeune et svelte Atalante aux beaux reins potelés,
De ton Pygmalion ta chair vivante est digne.
Lui seul a le secret de cette forme insigne,
Divinisant les corps par sa main modelés.

A son âme d’artiste ont été révélés
Les mystères profonds du galbe et de la ligne,
Et ces molles rondeurs que la femme et le cygne
Font voir dans leurs contours par les Grâces moulés.

Les païens, ennemis des voiles et des robes,
Ne pétrirent jamais plus moelleux demi-globes,
Ne tracèrent jamais plus purs linéaments.

Heureux qui donne ainsi, réalisant son rêve,
L’éternité du marbre à la beauté si brève,
Et rend visible aux yeux l’idéal des amants !

Voter pour ce poème!

Nérée Beauchemin Apprenti Poète

Par Amédée Pommier

Victor-Louis-Amédée Pommier, né à Vaise le 20 juillet 1803 et mort le 15 avril 1877 à Paris VIIème arrondissement est un homme de lettres et poète français.

Ce poème vous a-t-il touché ? Partagez votre avis, critique ou analyse !

Les mots sont les pierres précieuses de la poésie. Partagez les vôtres ici.
S’abonner
Notifier de
Avatar
guest
0 Avis
Inline Feedbacks
View all comments

Ou puis parfont de ma merencolie

Le mardi à Vêpres