Kumbhalgarh

Des remparts pour du vide, un palais pour du vent.
Dans
Kumbhalgarh désert il reste trois familles
Qui servent quelques dieux quand le soleil vacille
Et que les chiens commencent à se montrer les dents.

Il y eut des damnés qui domptèrent les rochers
Après que dans un songe un roi ou son stratège
Eut vu les monts enclos et le piteux manège
Des ennemis vaincus d’avoir longtemps cherché

Le passage secret, le souterrain perfide,

Le puits à pervertir, les douves de décombres

Où planquer les grappins d’une attaque rapide.

Le songe était pourri, mais les pierres solides.

On se dit qu’elles ont bu des reflets de sang sombre

Et que l’ombre du temps couvre l’histoire des ombres.

Voter pour ce poème!

Nérée Beauchemin Apprenti Poète

Par André Velter

André Velter, né le 1ᵉʳ février 1945 à Signy-l'Abbaye dans les Ardennes, est un poète, essayiste, chroniqueur et homme de radio français, même s’il ne se reconnaît qu’une seule qualité : celle de « voyageur ».

Ce poème vous a-t-il touché ? Partagez votre avis, critique ou analyse !

Chaque commentaire est une goutte de pluie dans notre océan de poésie. Ajoutez votre averse, à la manière de Hugo.
S’abonner
Notifier de
Avatar
guest
0 Avis
Inline Feedbacks
View all comments

Je suis la Journée

C’était un bon copain