À M. Charles Magnard

Justice est le ciment des Etats monarchiques,
L’arc-boutant de la paix, le bras droit des Rois,
Fille aînée de Dieu, trésorière des lois,
La base de l’Etat, l’âme des républiques,

Sans qui le souffle ardent des esprits frénétiques
Aurait bouleversé l’empire mille fois,
Utile jusques là que les voleurs des bois,
En gardent quelque forme en leurs actes iniques.

Aussi, grand sénateur, les juges sont des Dieux ;
C’est pourquoi vous voyants, les plus judicieux
Rester incorruptible en ce règne où nous sommes,

Entre les vicieux, des vices triompher,
Sont contraints de vous dire un Dieu entre les hommes,
Ou bien un homme d’or en un siècle de fer.

Voter pour ce poème!

Nérée Beauchemin Apprenti Poète

Par Jean Auvray

Jean Auvray, né vers 1580, probablement en Normandie et mort avant 1624, est un poète satirique français. Jean Auvray a été chirurgien à Rouen, et ne saurait être confondu avec son homonyme dramaturge contemporain, avocat à Paris.

Ce poème vous a-t-il touché ? Partagez votre avis, critique ou analyse !

Les poètes tissent leur toile de mots. Ajoutez un fil précieux avec votre commentaire.
S’abonner
Notifier de
Avatar
guest
0 Avis
Inline Feedbacks
View all comments

À Margot

À Pérrine