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Joachim du Bellay est un poète français né vers 1522 à Liré en Anjou, et mort le 1er janvier 1560 à Paris. Sa rencontre avec Pierre de Ronsard fut à l’origine de la formation de la « Pléiade », groupe de poètes auquel Du Bellay donna son manifeste, « la Défense et illustration de la langue française ». Son œuvre la plus célèbre, « Les… Lire la suite
Joachim du Bellay est un poète français né vers 1522 à Liré en Anjou, et mort le 1er janvier 1560 à Paris. Sa rencontre avec Pierre de Ronsard fut à l’origine de la formation de la « Pléiade », groupe de poètes auquel Du Bellay donna son manifeste, « la Défense et illustration de la langue française ». Son œuvre la plus célèbre, « Les Regrets », est un recueil de sonnets d’inspiration élégiaque et satirique, écrit à l’occasion de son voyage à Rome de 1553 à 1557.
Joachim du Bellay naît à Liré, en Anjou, en 1522. Son enfance, dans la bourgeoisie (son cousin est comte du Piémont) se passe au contact de la nature. C’est à la faculté de droit, à Poitiers, que du Bellay rencontre Pierre de Ronsard, qu’il suivra au collège de Coqueret. C’est là, sous l’influence de son professeur de grec, Jean Dorat, qu’ils décideront de former un groupe de poètes appelé « la Brigade ». Il écrit alors une thèse : « Défense et illustration de la langue française ». L’objectif de la Brigade est de créer des chefs d’œuvres en français aussi bons que ceux des latins et des grecs (objectifs parfaitement en accord avec François 1er, roi de l’époque, qui souhaite donner des lettres de noblesse au français). Plus tard, la Brigade se transformera en « Pléiade » avec l’arrivée de quatre nouveaux membres : Rémi Belleau, Etienne Jodelle, Pontus de Tyard et Jean-Antoine Baïf.
Son premier recueil de sonnets, « L’Olive » imite le style du latin Pétrarque. Plus tard, du Bellay ne quittera la France que pour accompagner son oncle (un évêque), à la cour pontificale, à Rome. Il attendait avec impatience de découvrir Rome et la culture antique… Cruelle déception. Comme secrétaire de son oncle, du Bellay vivra une vie d’ennui, loin de la liberté qu’il espérait, il se retrouve aux beau milieu des intrigues de la cour du Pape. Il écrira là-bas « Les Regrets », où il critiquera la vie romaine et exprimera son envie de rejoindre son Anjou natal.
Du Bellay meurt en 1560 d’une apoplexie à sa table de travail (le 1er janvier?), à l’âge de 37 ans, mettant fin à la Pléiade. Il est inhumé à Paris, en la chapelle de saint-Crépin.
Source :
Wikipédia
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Cochonfucius
le 19 décembre 2018
Arbres des jardins
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Je vous ai traversés, jardins inégalés,
Des feuilles j’entendais les muettes paroles ;
Assez simple est leur style, elles n’ont pas d’école,
On ne les voit jamais leur culture étaler,
Ni dans les Facultés en thèse s’enrôler.
Ni, pour passer le temps, forger d’obscurs symboles.
Ces feuilles sans lourdeur qui dans le vent s’envolent
Sentent venir l’hiver, sans pourtant s’affoler.
Dans ces jardins, j’appris mille charmantes choses
En observant les fleurs qui s’y trouvent encloses,
Y compris la pensée, y compris le souci.
Cet endroit qu’en hiver le vent trouble et dérange,
Mon esprit l’aime tel que les saisons le changent,
Mesurant le bonheur que j’ai de vivre ici.
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