Les Plus Lus

  • Le pin des Landes

    On ne voit en passant par les Landes désertes, Vrai Sahara français, poudré de sable blanc, Surgir de l’herbe sèche et des flaques d’eaux vertes D’autre arbre que le pin avec sa plaie au flanc, Car, pour lui dérober ses larmes de résine, L’homme, avare bourreau de la création, Qui ne vit qu’aux dépens de […] Plus

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  • Enthousiasme

    Allons, jeune homme ! allons, marche…! André Chénier. En Grèce ! en Grèce ! adieu, vous tous ! il faut partir ! Qu’enfin, après le sang de ce peuple martyr, Le sang vil des bourreaux ruisselle ! En Grèce, ô mes amis ! vengeance ! liberté ! Ce turban sur mon front ! ce sabre […] Plus

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  • À Madame Marie M

    Ave, Maria, gratia plena. Oh ! votre oeil est timide et votre front est doux. Mais quoique, par pudeur ou par pitié pour nous, Vous teniez secrète votre âme, Quand du souffle d’en haut votre coeur est touché, Votre coeur, comme un feu sous la cendre caché, Soudain étincelle et s’enflamme. Élevez-là souvent cette voix […] Plus

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  • Voix éteinte

    Elle perdit d’abord et par degrés sa voix Qu’elle avait chaude et grave, émue et pénétrante Comme la voix du loriot au fond des bois… En l’écoutant chanter pour ses amis, parfois, Même quand nul encor ne la savait souffrante, Je me sentis le coeur traversé du soupçon Qu’elle leur donnait trop de son âme […] Plus

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  • À une mendiante rousse

    Blanche fille aux cheveux roux, Dont la robe par ses trous Laisse voir la pauvreté Et la beauté, Pour moi, poète chétif, Ton jeune corps maladif, Plein de taches de rousseur, A sa douceur. Tu portes plus galamment Qu’une reine de roman Ses cothurnes de velours Tes sabots lourds. Au lieu d’un haillon trop court, […] Plus

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  • Rêve

    Ô mes auteurs chéris, vous qui, lorsque je pleure, Me consolez toujours, m’entourez à toute heure, Vos écrits ont calmé mes pensers dévorants, Et je vous aime tous, en amis, en parents !… Dans mes rêves brillants, fils de la poésie, Je vois s’ouvrir pour moi votre foule choisie ; Votre voix m’encourage, et je […] Plus

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  • En mai

    Une sorte de verve étrange, point muette, Point sourde, éclate et fait du printemps un poète ; Tout parle et tout écoute et tout aime à la fois ; Et l’antre est une bouche et la source une voix ; L’oiseau regarde ému l’oiselle intimidée, Et dit : Si je faisais un nid ? c’est […] Plus

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  • Mon enfance

    Voilà que tout cela est passé… Mon enfance n’est plus ; Elle est morte, pour ainsi dire, quoique je vive encore.Saint Augustin, Confessions. I. J’ai des rêves de guerre en mon âme inquiète ; J’aurais été soldat, si je n’étais poète. Ne vous étonnez point que j’aime les guerriers ! Souvent, pleurant sur eux, dans […] Plus

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  • Le Poète dans les révolutions

    Mourir sans vider mon carquois ! Sans percer, sans fouler, sans pétrir dans leur fange Ces bourreaux barbouilleurs de lois !… André Chénier, Lambes. « Le vent chasse loin des campagnes Le gland tombé des rameaux verts ; Chêne, il le bat sur les montagnes ; Esquif, il le bat sur les mers. Jeune homme, […] Plus

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  • Le chien de Jean de Nivelle

    C’est le chien de Jean de Nivelle Qui mord sous l’œil même du guet Le chat de la mère Michel ; François-les-bas-bleus s’en égaie. La Lune à l’écrivain public Dispense sa lumière obscure Où Médor avec Angélique Verdissent sur le pauvre mur. Et voici venir La Ramée Sacrant en bon soldat du Roy. Sous son […] Plus

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  • À une dame ou soit-disant telle

    Tu commences par me louer, Tu veux finir par me connaître. Tu me louras bien moins ; mais il faut t’avouer Ce que je suis, ce que je voudrais être. J’aurai vu dans trois ans passer quarante hivers ; Apollon présidait un jour qui m’a vu naître ; Au sortir du berceau j’ai bégayé des […] Plus

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