Poèmes Premier amour | Page 2 sur 3

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A Madame X…

En lui envoyant une pensée Au temps où vous m’aimiez (bien sûr ?), Vous m’envoyâtes, fraîche éclose, Une chère petite rose, Frais emblème, message pur. Elle disait en son langage Les ‘ serments du premier amour ‘, Votre coeur à moi pour toujours Et toutes les choses d’usage. Trois ans sont passés. Nous voilà ! […] Plus

par Paul Verlaine

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Le premier amour

Vous souvientil de cette jeune amie, Au regard tendre, au maintien sage et doux ? À peine, hélas ! Au printemps de sa vie, Son coeur sentit qu’il était fait pour vous. Point de serment, point de vaine promesse : Si jeune encore, on ne les connaît pas ; Son âme pure aimait avec ivresse […] Plus

par Marceline Desbordes-Valmore

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Le premier amour

Vous souvient-il de cette jeune amie, Au regard tendre, au maintien sage et doux ? À peine, hélas ! au printemps de sa vie, Son cœur sentit qu’il était fait pour vous. Point de serment, point de vaine promesse : Si jeune encore, on ne les connaît pas ; Son âme pure aimait avec ivresse, […] Plus

par Marceline Desbordes-Valmore

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La Voie lactée

Est via sublimis cœlo manifesta sereno, Lactea nomen habet, candore notabilis ipso. Hac iter est superis ad magni tecta tonantis, Regalemque domum. Ovide, Métamorphoses, livre I. À Victor Perrot Déesse, dans les cieux éblouissants, la Voie Lactée est un chemin de triomphe et de joie, Et ce flot de clarté qui dans le firmament Jette […] Plus

par Théodore de Banville

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A une demoiselle

La dent de ton Erard, râtelier osanore, Et scie et broie à cru, sous son tictac nerveux, La gamme de tes dents, autre clavier sonore… Touches qui ne vont pas aux cordes des cheveux ! Cauchemar de meunier, ta : Rêverie agile ! Grattage, ton : Premier amour à quatre mains ! O femme transposée […] Plus

par Tristan Corbière

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La Foi

O néant ! ô seul Dieu que je puisse comprendre ! Silencieux abîme où je vais redescendre, Pourquoi laissastu l’homme échapper de ta main ? De quel sommeil profond je dormais dans ton sein ! Dans l’éternel oubli j’y dormirais encore ; Mes yeux n’auraient pas vu ce faux jour que j’abhorre, Et dans ta […] Plus

par Alphonse de Lamartine

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À une demoiselle

Pour Piano et Chant. La dent de ton Érard, râtelier osanore, Et scie et broie à crû, sous son tic-tac nerveux, La gamme de tes dents, autre clavier sonore… Touches qui ne vont pas aux cordes des cheveux ! – Cauchemar de meunier, ta : Rêverie agile ! – Grattage, ton : Premier amour à […] Plus

par Tristan Corbière

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Le Buste jaune

A mon grand ami le comte Roselly de Lorgues Le Jour meurt, — et la Nuit met le pied sur sa tombe Avec le noir orgueil d’avoir tué le Jour. De la patère au sphinx l’épais rideau retombe, Et le salon désert dans son vaste pourtour A pris des airs de catacombe. Et les volets […] Plus

par Jules Barbey d'Aurevilly

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Prélude

Tu ne me connais pas, tu ne sais qui je suis, Tu ne m’aperçois pas, le soir, quand je te suis, Quand se perd ma pensée en tes lueurs de femme, Quand je m’en vais, noyant mes sens, noyant mon âme Dans les candeurs et les fraîcheurs de ta beauté. Tes regards clairs, pareils à […] Plus

par Jean Lahor

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Ah ! je les reconnais, et mon coeur se réveille

Ah ! je les reconnais, et mon coeur se réveille. Ô sons ! ô douces voix chères à mon oreille ! Ô mes Muses, c’est vous ; vous mon premier amour, Vous qui m’avez aimé dès que j’ai vu le jour. Leurs bras, à mon berceau dérobant mon enfance, Me portaient sous la grotte où […] Plus

par André Chénier

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Mon âme est triste jusqu’à la mort !

… J’ai vécu ; c’estàdire à moimême inconnu Ma mère en gémissant m’a jeté faible et nu ; J’ai compté dans le ciel le coucher et l’aurore D’un astre qui descend pour remonter encore, Et dont l’homme, qui s’use à les compter en vain, Attend, toujours trompé, toujours un lendemain ; Mon âme a, quelques […] Plus

par Alphonse de Lamartine

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L’amour de la Patrie est le premier amour

L’amour de la Patrie est le premier amour Et le dernier amour après l’amour de Dieu. C’est un feu qui s’allume alors que luit le jour Où notre regard luit comme un céleste feu ; C’est le jour baptismal aux paupières divines De l’enfant, la rumeur de l’aurore aux oreilles Frais écloses, c’est l’air emplissant […] Plus

par Paul Verlaine

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