Les Plus Lus

  • Madame Grégoire

    C’était de mon temps Que brillait Madame Grégoire. J’allais, à vingt ans, Dans son cabaret rire et boire ; Elle attirait les gens Par des airs engageants. Plus d’un brun à large poitrine Avait là crédit sur la mine. Ah ! comme on entrait Boire à son cabaret ! D’un certain époux, Bien qu’elle pleurât […] Plus

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  • Les deux coqs

    Deux Coqs vivaient en paix : une Poule survint, Et voilà la guerre allumée. Amour, tu perdis Troie ; et c’est de toi que vint Cette querelle envenimée, Où du sang des Dieux même on vit le Xanthe teint. Longtemps entre nos Coqs le combat se maintint : Le bruit s’en répandit par tout le […] Plus

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  • Les Mayes

    Premier mai, souvenir charmant, boutons ouverts ! La querelle des nids emplit les chênes verts. L’épine disparaît sous le fouillis des roses. Dans la haie, où les fleurs du jasmin sont écloses, Un frais et monstrueux chardon s’épanouit. La montagne respire, et tout se réjouit, Et, comme un champ ses fleurs, la ville dès l’aurore […] Plus

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  • Chanson à boire

    Que j’aime le cabaret ! Tout y rit, personne n’y querelle. La bancelle M’y tient lieu d’un tabouret. Laissons les interests Des culs, des tabourets ; La Noblesse Pour la fesse Fait prouesse : En bien beuvant Taschons d’en faire autant. Tout respect et tout honneur A Messieurs les porteurs de rapieres ; Leurs derrieres […] Plus

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  • Le Cher Fantôme

    Ô larmes de mon cœur, lorsque la bien-aimée Fut morte, et que sa tombe, hélas ! fut refermée, Quand tout fut bien fini, quand je demeurai seul, Ayant vu cette enfant cousue en son linceul, Oh ! je ne pleurai pas son âme, non, sans doute ! Car tout me disait bien que l’âme prend […] Plus

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  • Le chat et les deux moineaux

    Quelque dieu le retient : c’est notre Souverain, Lui qu’un mois a rendu maître et vainqueur du Rhin. Cette rapidité fut alors nécessaire ; Peut-être elle serait aujourd’hui téméraire. Je m’en tais ; aussi bien les Ris et les Amours Ne sont pas soupçonnés d’aimer les longs discours. De ces sortes de dieux votre cour […] Plus

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  • Complices de ma servitude

    STANCES.Composées en Bourgogne. 1609. Complices de ma servitude, Pensers, où mon inquiétude Trouve son repos désiré, Mes fidèles amis et mes vrais secrétaires, Ne m’abandonnez point en ces lieux solitaires ; C’est pour l’amour de vous que j’y suis retiré. Partout ailleurs je suis en crainte ; Ma langue demeure contrainte ; Si je parle, […] Plus

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  • L’ombre

    Il lui disait : Vos chants sont tristes. Qu’avezvous ? Ange inquiet, quels pleurs mouillent vos yeux si doux ? Pourquoi, pauvre âme tendre, inclinée et fidèle, Comme un jonc que le vent a ployé d’un coup d’aile, Pencher votre beau front assombri par instants ? Il faut vous réjouir, car voici le printemps, Avril, […] Plus

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