Pyrénées
Montagne des grands abusés,
Au sommet de vos tours fiévreuses
Faiblit la dernière clarté.
Rien que le vide et l’avalanche,
La détresse et le regret!
Tous ces troubadours mal-aimés
Ont vu blanchir dans un été
Leur doux royaume pessimiste.
Ah! la neige est inéxorable
Qui aime qu’on souffre à ses pieds,
Qui veut que l’on meure glacé
Quand on a vécu dans les sables.
Commune présence