Rhita BenjellounOdeur de jasmin au creux de ses mains
Regard apaisant très Serein
Volcan d’affection et de tendresse
Mémoire saine, que le temps caresse
Elle est la mienne la sienne et la vôtre
Généreuse, Ouvrant ses bras et ses portes
Garante de nos traditions
Veillant à leurs applications
Son sourire est si naturel
Ses beaux yeux azur vous ensorcellent
Femme angélique et tellement belle
Avec un coeur et une âme de miel
FacebookXWhatsAppEmailLes vieillards, quand près d’eux, semaine par semaine, Le temps a dévasté, tour à tour, fleurs et fruits, Les vieillards ont, ainsi que la cité romaine, Au cœur un forum mort plein de temples détruits ; Silencieux désert où leur âme promène Son long ennui stérile, où l’ortie et le buis, Et l’herbe solitaire, en…
FacebookXWhatsAppEmailDeux perroquets, l’un père et l’autre fils, Du rôt d’un Roi faisaient leur ordinaire ; Deux demi-dieux, l’un fils et l’autre père, De ces oiseaux faisaient leurs favoris. L’âge liait une amitié sincère Entre ces gens : les deux pères s’aimaient ; Les deux enfants, malgré leur coeur frivole, L’un avec l’autre aussi s’accoutumaient, Nourris…
FacebookXWhatsAppEmail« Tu parles ou on te tue » Ils t’ont tuée Evelyne Tu n’avais pas parlé En trois phrases ordinaires sans coryphée sans chœur sans théâtre ni spectateurs sans l’intervention des dieux ou leur absence la voilà la tragédie « Tu parles ou on te tue » Ils t’ont tuée Evelyne Tu n’avais pas parlé…
FacebookXWhatsAppEmailTe souviens-tu du soir, où près de la fenêtre Ouverte d’un salon plein de joyeux ébats, Tu n’avais pas seize ans… les avais-tu ?… peut-être… Sous le rideau tombé, nous nous parlions tout bas ?… Ce n’était pas l’amour que t’exprimait ma bouche, Mon cœur était trop vieux, trop glacé, trop hautain Pour parler à…
FacebookXWhatsAppEmailI Une Idée, une Forme, un Être Parti de l’azur et tombé Dans un Styx bourbeux et plombé Où nul oeil du Ciel ne pénètre ; Un Ange, imprudent voyageur Qu’a tenté l’amour du difforme, Au fond d’un cauchemar énorme Se débattant comme un nageur, Et luttant, angoisses funèbres ! Contre un gigantesque remous Qui…
FacebookXWhatsAppEmailIl est ainsi de pauvres coeurs Avec, en eux, des lacs de pleurs, Qui sont pâles, comme les pierres D’un cimetière. Il est ainsi de pauvres dos Plus lourds de peine et de fardeaux Que les toits des cassines brunes, Parmi les dunes. Il est ainsi de pauvres mains, Comme feuilles sur les chemins, Comme…
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