Elle a mis le monde

Neuf mois seulement ? Où était-ce une éternité ?
Fontaine de sentiments qu’on ne peut citer
Elle ne vous a sans doute pas tout dit
Des nuits anxieuses où elle veille et prie

Chaque jour est une épreuve à endurer
Pourtant tu ne la soutenais que pour de courtes durées
Son va-et-vient encombrait ton champ visuel
Tu te disais sans doute que c’était juste un simple rituel

Pourtant c’est une amertume que jamais tu ne ressentiras
C’est une nuit saumâtre que jamais elle n’oubliera
Et dès les premières poussées les larmes sur ses joues coulaient
Et ses yeux vers Dieu rivaient, car lui seul pouvait la délivrer

La faiblesse et la douleur l’envahissaient
Quand elle avait cessé de faire plus d’efforts
Elle ne pouvait plus supporter cette souffrance,
Celle des épées qui la perçaient
Et assommaient de plus en plus son faible corps

Mais quand le sage guérisseur aperçut sa chevelure
Elle a repris son courage en main pour défier la nature
Sa voix a sonné puis raisonné
Comme une berceuse pour l’apaiser
Pour que finalement toi homme,
Vienne déposer sur son front le plus simple des baisers

Publications similaires

Chaque commentaire est une étoile dans notre ciel poétique. Brillez avec le vôtre.

Laisser un commentaire