Les Plus Lus

  • Le voyage manqué

    À M. de F… Abjurant ma douce paresse, J’allais voyager avec toi ; Mais mon cœur reprend sa faiblesse ; Adieu ; tu partiras sans moi. Les baisers de ma jeune amante Ont dérangé tous mes projets. Ses yeux sont plus beaux que jamais ; Sa douleur la rend plus touchante. Elle me serre entre […] Plus

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  • Le jeudi à Vêpres

    Seigneur, tant d’animaux par toi des eaux fécondes Sont produits à ton choix, Que leur nombre infini peuple ou les mers profondes Ou les airs, ou les bois. Ceux-là sont humectés des flots que la mer roule, Ceux-ci de l’eau des Cieux, Et de la même source ainsi sortis en foule Occupent divers lieux. Fais, […] Plus

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  • Aux manes de M. de Genonville

    Toi que le ciel jaloux ravit dans son printemps, Toi de qui je conserve un souvenir fidèle Vainqueur de la mort et du temps, Toi dont la perte, après dix ans, M’est encore affreuse et nouvelle ; Si tout n’est pas détruit, si sur les sombres bords Ce souffle si caché, cette faible étincelle, Cet […] Plus

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  • Forêts

    Vastes Forêts, Forêts magnifiques et fortes, Quel infaillible instinct nous ramène toujours Vers vos vieux troncs drapés de mousses de velours Et vos étroits sentiers feutrés de feuilles mortes ? Le murmure éternel de vos larges rameaux Réveille encore en nous, comme une voix profonde, L’émoi divin de l’homme aux premiers jours du monde, Dans […] Plus

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  • La maison du berger (II)

    Poésie ! ô trésor ! perle de la pensée ! Les tumultes du coeur, comme ceux de la mer, Ne sauraient empêcher ta robe nuancée D’amasser les couleurs qui doivent te former. Mais sitôt qu’il te voit briller sur un front mâle, Troublé de ta lueur mystérieuse et pâle, Le vulgaire effrayé commence à blasphémer. […] Plus

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  • La Foi

    O néant ! ô seul Dieu que je puisse comprendre ! Silencieux abîme où je vais redescendre, Pourquoi laissastu l’homme échapper de ta main ? De quel sommeil profond je dormais dans ton sein ! Dans l’éternel oubli j’y dormirais encore ; Mes yeux n’auraient pas vu ce faux jour que j’abhorre, Et dans ta […] Plus

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  • A M. l’abbé Le Vayer

    D’où vient, cher Le Vayer, que l’homme le moins sage Croit toujours seul avoir la sagesse en partage, Et qu’il n’est point de fou, qui, par belles raisons, Ne loge son voisin aux PetitesMaisons ? Un pédant enivré de sa vaine science, Tout hérissé de grec, tout bouffi d’arrogance, Et qui, de mille auteurs retenus […] Plus

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  • Consolation

    Quand le Dieu qui me frappe, attendri par mes larmes, De mon coeur oppressé soulève un peu sa main, Et, donnant quelque trêve à mes longues alarmes, Laisse tarir mes yeux et respirer mon sein; Soudain, comme le flot refoulé du rivage Aux bords qui l’ont brisé revient en gémissant, Ou comme le roseau, vain […] Plus

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