Les Plus Lus

  • Le Prado

    Entre les caps d’azur qui dentèlent la Grèce Il en est un, que l’onde incessamment caresse, Et qu’en voguant vers lui tout pieux pèlerin Salue avec amour à l’horizon serein. Sunium ! Sunium ! dit-il, radieux faîte, Gloire à toi ! — Gloire à toi ! Piédestal d’un prophète ; Montagne que Platon, ce rêveur […] Plus

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  • A ma fille

    Ô toi dont la pénible enfance S’écoule au milieu des douleurs, Toi, dont la fragile existence M’a déjà coûté tant de pleurs ; Ô ! De ta mère, Fille trop chère, Le ciel enfin comble les vœux, Et de ta vie, Las ! Tant chérie, Il daigne resserrer les nœuds. Déjà de ta bouche enfantine […] Plus

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  • L’ennui de Léonore

    Quel chagrin obscurcit tes yeux ? Qu’as-tu, ma chère Léonore, Toi qu’une souris si gracieuse Naguère embellissait encore ? Un amour tendre et malheureux A cessé de troubler ta vie ; Tout prévient, tout remplit tes vœux… « Hélas ! dit-elle, je m’ennuie. Oui, je dois, je veux fuir l’amour ; Ma liberté, c’est toi […] Plus

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  • À mon jardinier

    Laborieux valet du plus commode maître Qui pour te rendre heureux ici-bas pouvait naître, Antoine, gouverneur de mon jardin d’Auteuil, Qui diriges chez moi l’if et le chèvrefeuil, Et sur mes espaliers, industrieux génie, Sais si bien exercer l’art de La Quintinie ; Ô ! que de mon esprit triste et mal ordonné, Ainsi que […] Plus

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  • La nourrice

    I Elle était orpheline et servait dans les fermes. Saint-Martin et Saint-Jean d’été sont les deux termes Où les gros métayers, au chef-lieu de canton, Disputant et frappant à terre du bâton, Viennent, pour la saison, louer des domestiques. A peine arrivait-elle en ces marchés rustiques, Qu’un fermier l’embauchait au plus vite, enchanté Par sa […] Plus

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  • Le charlatan

    Sur le pont-neuf, entouré de badauds, Un charlatan criait à pleine tête : Venez, messieurs, accourez faire emplette Du grand remède à tous les maux : C’est une poudre admirable Qui donne de l’esprit aux sots, De l’honneur aux fripons, l’innocence aux coupables, Aux vieilles femmes des amants, Au vieillard amoureux une jeune maîtresse, Aux […] Plus

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  • À un riche

    Jeune homme ! je te plains ; et cependant j’admire Ton grand parc enchanté qui semble nous sourire, Qui fait, vu de ton seuil, le tour de l’horizon, Grave ou joyeux suivant le jour et la saison, Coupé d’herbe et d’eau vive, et remplissant huit lieues De ses vagues massifs et de ses ombres bleues. […] Plus

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  • Les souhaits

    Il est au Mogol des follets Qui font office de valets, Tiennent la maison propre, ont soin de l’équipage, Et quelquefois du jardinage. Si vous touchez à leur ouvrage, Vous gâtez tout. Un d’eux près du Gange autrefois Cultivait le jardin d’un assez bon Bourgeois. Il travaillait sans bruit, avait beaucoup d’adresse, Aimait le maître […] Plus

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  • Matin, j’ai tout aimé

    Matin, j’ai tout aimé, et j’ai tout trop aimé ; À l’heure où les humains vous demandent la force Pour aborder la vie accommodante ou torse, Rendez mon cœur pesant, calme et demi-fermé. Les humains au réveil ont besoin qu’on les hèle, Mais mon esprit aigu n’a connu que l’excès ; Je serais tel qu’eux […] Plus

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  • Chasteté

    Louez la chasteté, la plus grande douceur, Qui fait les yeux divins et la lèvre fleurie, Et de l’humanité tout entière une sœur, C’est par elle que l’âme à l’âme se marie ; Par elle que le cœur du cœur est écouté ; C’est le lys de Joseph, le parfum de Marie. Elle est arbre […] Plus

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