Les Plus Lus

  • La maison des morts

    À Maurice Raynal. S’étendant sur les côtes du cimetière La maison des morts l’encadrait comme un cloître À l’intérieur de ses vitrines Pareilles à celles des boutiques de modes Au lieu de sourire debout Les mannequins grimaçaient pour l’éternité Arrivé à Munich depuis quinze ou vingt jours J’étais entré pour la première fois et par […] Plus

    Lire la suite

  • L’art poétique (Chant I)

    C’est en vain qu’au Parnasse un téméraire auteur Pense de l’art des vers atteindre la hauteur. S’il ne sent point du Ciel l’influence secrète, Si son astre en naissant ne l’a formé poète, Dans son génie étroit il est toujours captif ; Pour lui Phébus est sourd, et Pégase est rétif. Ô vous donc qui, […] Plus

    Lire la suite

  • Non l’amour n’est pas mort

    Non, l’amour n’est pas mort en ce cœur et ces yeux et cette bouche qui proclamait ses funérailles commencées. Écoutez, j’en ai assez du pittoresque et des couleurs et du charme. J’aime l’amour, sa tendresse et sa cruauté. Mon amour n’a qu’un seul nom, qu’une seule forme. Tout passe. Des bouches se collent à cette […] Plus

    Lire la suite

  • Poème pour la pauvreté

    La poésie est morte Les mots ont pris le voile Quelqu’un ferme la porte Et pose sur ma langue une étoile On a mis les scellés Sur le cœur entr’ouvert L’ineffable mystère Garde son secret Restent le silence les blés Aux cheveux courts Où le vent court Sans rien troubler Reste la route aiguë Comme […] Plus

    Lire la suite

  • Soleil et chair

    Le Soleil, le foyer de tendresse et de vie, Verse l’amour brûlant à la terre ravie, Et, quand on est couché sur la vallée, on sent Que la terre est nubile et déborde de sang ; Que son immense sein, soulevé par une âme, Est d’amour comme Dieu, de chair comme la femme, Et qu’il […] Plus

    Lire la suite

  • À Mme du Châtelet

    ” Si vous voulez que j’aime encore, Rendez-moi l’âge des amours ; Au crépuscule de mes jours Rejoignez, s’il se peut, l’aurore. Des beaux lieux où le dieu du vin Avec l’Amour tient son empire, Le Temps, qui me prend par la main, M’avertit que je me retire. De son inflexible rigueur Tirons au moins […] Plus

    Lire la suite

  • The Night of Loveless Nights

    Nuit putride et glaciale, épouvantable nuit, Nuit du fantôme infirme et des plantes pourries, Incandescente nuit, flamme et feu dans les puits, Ténèbres sans éclairs, mensonges et roueries. Qui me regarde ainsi au fracas des rivières ? Noyés, pêcheurs, marins ? Éclatez les tumeurs Malignes sur la peau des ombres passagères, Ces yeux m’ont déjà […] Plus

    Lire la suite

  • La retraite

    Aux bords de ton lac enchanté, Loin des sots préjugés que l’erreur déifie, Couvert du bouclier de ta philosophie, Le temps n’emporte rien de ta félicité ; Ton matin fut brillant ; et ma jeunesse envie L’azur calme et serein du beau soir de ta vie ! Ce qu’on appelle nos beaux jours N’est qu’un […] Plus

    Lire la suite

  • Chant de la Source

    Les autres sont des gens. Les autres sont des femmes, Les mains pleines d’argent, Pleine de bonheur, l’âme. Moi, je suis dans le bois Qui ne sait, une Source. Je suis l’Eau qui ne boit Personne dans sa course. Je suis l’Eau qui jaillit De l’ombre. La tendresse Qu’au secret des taillis Emporte sa détresse. […] Plus

    Lire la suite

  • Le socle du monde

    Être femme, cœur et âme Non seulement une chaire sous une trame Loin d’être avare, d’amour vous inonde À elle seule ce don, elle est le socle du monde Être femme, c’est la douceur qui vous guide Elle a soif d’altruisme avec un cœur avide Elle donne sans pour autant recevoir, Ne souhaitant que de […] Plus

    Lire la suite

Charger plus
Toutes nos félicitations. Vous avez atteint la fin de l'internet.