Les Plus Lus

  • Du plus malheureux des amants

    Élégie I. Du plus malheureux des amants Elle avait essuyé les larmes, Sur la foi des nouveaux serments Ma tendresse était sans alarmes ; J’en ai cru son dernier baiser ; Mon aveuglement fut extrême. Qu’il est facile d’abuser L’amant qui s’abuse lui-même ! Des yeux timides et baissés, Une voix naïve et qui touche, […] Plus

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  • En danger de mots

    A quoi servent les mots Face à celui qui meurt! Ils apprivoisent l’abîme Désamorcent les peurs Ramifient la tendresse jusqu’au seuil de l’obscur A quoi servent les mots Face à celui qui vit! Ils brisent ou bien apaisent Incendient ou délivrent Ils modèlent nos visages Saccagent ou donnent ferment. Ajouter aux favoris 0 Plus

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  • La couleur de la lumiere…

    La couleur de la lumière et celle de l’obscurité sont deux sœurs jumelles de la même clarté Le brouillard sans la splendeur du souvenir ensoleillé ne serait qu’un faux aveugle avec un chien de fausse fidélité Tout cela Pierre Charbonnier le sait Un mur une peinture sur ce mur éclaire la maison Dans sa simplicité […] Plus

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  • Dyali

    pour L. S. Senghor le pont de lianes s’il s’écroule c’est sur cent mille oursins d’étoiles à croire qu’il n’en fallait pas une seule de moins pour harceler nos pas de bœuf-porteur et éclairer nos nuits il m’en souvient et dans l’écho déjà lointain ce feulement en nous de félins très anciens Alors la solitude […] Plus

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  • Sous le bâillon le poème – i

    Bonjour soleil de mon pays qu’il fait bon vivre aujourd’hui que de lumière que de lumière autour de moi Bonjour terrain vague de ma promenade tu m’es devenu familier je t’arpente vivement et tu me vas comme un soulier élégant Bonjour pique-bœuf balourd et philosophe perché là-haut sur cette muraille qui me cache le monde […] Plus

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  • Mélodie

    Quand le plaisir brille en tes yeux Pleins de douceur et d’espérance, Quand le charme de l’existence Embellit tes traits gracieux, — Bien souvent alors je soupire En songeant que l’amer chagrin, Aujourd’hui loin de toi, peut t’atteindre demain, Et de ta bouche aimable effacer le sourire ; Car le Temps, tu le sais, entraîne […] Plus

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  • Les mots sans qu’on les craigne

    Les mots sans qu’on les craigne ont d’effrayants pouvoirs, Ils sont les bâtisseurs hasardeux des pensées, L’âme la plus puissante est parfois dépassée Par ces rêves actifs que l’on voit se mouvoir. — Laissons se balancer dans leur ombre décente L’excessive tristesse et l’excessif besoin ! Confions le secret ou la hâte oppressante Au silence […] Plus

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  • Voyage en Espagne

    Beauté divine des nuages… Ah ! comment dire la couleur De ce miraculeux voyage Qui mêla mon cœur à ton cœur ! C’était rose, royal, champêtre, Éternel, – et même enfantin. C’était ce que le soir, peut-être, Pense en regardant le matin. Sous tant de clarté, le cœur doute ; La joie est une angoisse […] Plus

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  • Les caresses des yeux

    Les caresses des yeux sont les plus adorables ; Elles apportent l’âme aux limites de l’être, Et livrent des secrets autrement ineffables, Dans lesquels seul le fond du coeur peut apparaître. Les baisers les plus purs sont grossiers auprès d’elles ; Leur langage est plus fort que toutes les paroles ; Rien n’exprime que lui […] Plus

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  • La Jeune Parque

    à André Gide Depuis bien des années j’avais laissé l’art des vers : essayant de m’y astreindre encore, j’ai fait cet exercice que je te dédie. 1917 Le Ciel a-t-il formé cet amas de merveilles Pour la demeure d’un serpent ? Pierre Corneille Qui pleure là, sinon le vent simple, à cette heure Seule, avec […] Plus

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  • Épitaphe

    Quand je serai mort mes amis, couchez-moi sous Joal-l’Ombreuse Sur la colline au bord du Mamanguerly, près de l’oreille du sanctuaire des serpents Mais entre le Lion couchez-moi et l’aïeule Téning-Ndyaré. Quand je serai mort mes amis, couchez-moi sous Joal-la-Portugaise. des pierres du Fort vous ferez ma tombe, et les canons garderont le silence Deux […] Plus

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  • À ma mère

    (Écrit à l’âge de quatorze ans.) Après un si joyeux festin, Zélés sectateurs de Grégoire, Mes amis, si, le verre en main Nous voulons chanter, rire et boire, Pourquoi s’adresser à Bacchus ? Dans une journée aussi belle Mes amis, chantons en ” chorus ” À la tendresse maternelle. (Bis.) Un don pour nous si […] Plus

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