Albertus (VII)

Cette vieille sorcière habitait une hutte,
Accroupie au penchant d’un maigre tertre, en butte
L’été comme l’hiver au choc des quatre vents ;
– Le chardon aux longs dards, l’ortie et le lierre
S’étendent à l’entour en nappe irrégulière,
L’herbe y pend à foison ses panaches mouvants,
Par les fentes du toit, par les brèches des voûtes
Sans obstacle passant, la pluie à larges gouttes
Inonde les planchers moisis et vermoulus.
– A peine si l’on voit dans toute la croisée
Une vitre sur trois qui ne soit pas brisée,
Et la porte ne ferme plus.

Voter pour ce poème!

Ce poème vous a-t-il touché ? Partagez votre avis, critique ou analyse !

Chaque commentaire est une étincelle dans notre feu sacré. Enflammez-nous.
S’abonner
Notifier de
Avatar
guest
0 Avis
Inline Feedbacks
View all comments