Les Plus Lus

  • Adieu aux Dames de la Cour

    Adieu la cour, adieu les dames, Adieu les filles et les femmes, Adieu vous dis pour quelques temps, Adieu vos plaisants passetemps ; Adieu le bal, adieu la danse, Adieu mesure, adieu cadence, Tambourin, haubois et violons, Puisqu’à la guerre nous allons. Adieu les regards gracieux, Messagers des coeurs soucieux ; Adieu les profondes pensées, […] Plus

    Lire la suite

  • La nuit d’octobre

    Le poète Le mal dont j’ai souffert s’est enfui comme un rêve. Je n’en puis comparer le lointain souvenir Qu’à ces brouillards légers que l’aurore soulève, Et qu’avec la rosée on voit s’évanouir. La muse Qu’aviez-vous donc, ô mon poète ! Et quelle est la peine secrète Qui de moi vous a séparé ? Hélas […] Plus

    Lire la suite

  • Retour

    Heureux le voyageur que sa ville chérie Voit rentrer dans le port, aux premiers feux du jour ! Qui salue à la fois le ciel et la patrie, La vie et le bonheur, le soleil et l’amour ! — Regardez, compagnons, un navire s’avance. La mer, qui l’emporta, le rapporte en cadence, En écumant sous […] Plus

    Lire la suite

  • Les pêcheurs

    Le site est floconneux de brume Qui s’épaissit en bourrelets, Autour des seuils et des volets, Et, sur les berges, fume. Le fleuve traîne, pestilentiel, Les charognes que le courant rapporte; Et la lune semble une morte Qu’on enfouit au bout du ciel. Seules, en des barques, quelques lumières Illuminent et grandissent les dos Obstinément […] Plus

    Lire la suite

  • Artémis

    La Treizième revient… C’est encor la première ; Et c’est toujours la Seule, ou c’est le seul moment : Car estu Reine, ô Toi! la première ou dernière ? Estu Roi, toi le seul ou le dernier amant ? … Aimez qui vous aima du berceau dans la bière ; Celle que j’aimai seul m’aime […] Plus

    Lire la suite

  • Dans le cimetière de ***

    La foule des vivants rit et suit sa folie, Tantôt pour son plaisir, tantôt pour son tourment ; Mais par les morts muets, par les morts qu’on oublie, Moi, rêveur, je me sens regardé fixement. Ils savent que je suis l’homme des solitudes, Le promeneur pensif sous les arbres épais, L’esprit qui trouve, ayant ses […] Plus

    Lire la suite

  • A Cloris

    Stances S’il est vrai, Cloris, que tu m’aimes, Mais j’entends que tu m’aimes bien, Je ne crois point que les Rois mêmes Aient un heur comme le mien : Que la mort serait importune De venir changer ma fortune À la félicité des Dieux ! Tout ce qu’on dit de l’ambroisie Ne touche point ma […] Plus

    Lire la suite

  • La Pythie

    A Pierre Louys. Hoec effata silet; pallor simul occupat ora. Virgile, AEn, IV. La Pythie, exhalant la flamme De naseaux durcis par l’encens, Haletante, ivre, hurle!… l’âme Affreuse, et les flancs mugissants! Pâle, profondément mordue, Et la prunelle suspendue Au point le plus haut de l’horreur, Le regard qui manque à son masque S’arrache vivant […] Plus

    Lire la suite

Charger plus
Toutes nos félicitations. Vous avez atteint la fin de l'internet.