Les Plus Lus

  • Le phare

    Parmi les noirs brisants où le flot tourbillonne, Le phare vers la nue élève sa colonne. Pilier de blocs massifs qu’unit un dur ciment, Il surgit, solitaire, ainsi qu’un monument. Des vagues, à ses pieds, la fureur se déchaîne : On dirait que la mer assiège de sa haine Cette tour qui, montrant le péril […] Plus

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  • Jours de souffrance

    Ô les jours où le cœur broyé dans un étau Sent monter, comme une marée, La trahison de la femme adorée ; Où sans cesse l’on tourne et tourne en son cerveau La même torturante idée ; Où, des heures, l’on tend une oreille obsédée Par le pressentiment trompeur Qu’arrive la lettre attendue ; Où […] Plus

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  • trahison, prison !

      Trahison, Quand une femme et un homme se tiennent énamourésl’occasion interpelle,pourtant qui pourrait croire à les voir si serrésque la ruine vient par elle, Quand le fracas des armes s’affronte dans la guerreles fiertés se querellent,pourtant qui soupçonna si plus tard s’atterrele déshonneur en elle, Quand ces deux chers amis partagent tout, même le […] Plus

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  • La Forêt

    C’est la forêt sauvage où tout un monde grouille, Où l’obscurité sombre et vaste se verrouille Et fait dans la nuit noire une plus noire nuit; Où tout menace, où tout se hérisse, où tout nuit, Où tandis que les yeux devinent des cavernes, On entend vaguement bouillonner les Avernes. Là, dans cette funèbre et […] Plus

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  • La pastorale de Conlie

    Par un mobilisé du Morbihan. Moral jeunes troupes excellent. (Off.) Qui nous avait levés dans le Mois-noir – Novembre – Et parqués comme des troupeaux Pour laisser dans la boue, au Mois-plus-noir – Décembre – Des peaux de mouton et nos peaux ! Qui nous a lâchés là : vides, sans espérance, Sans un levain […] Plus

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  • À Juvénal

    I. Retournons à l’école, ô mon vieux Juvénal. Homme d’ivoire et d’or, descends du tribunal Où depuis deux mille ans tes vers superbes tonnent. Il paraît, vois-tu bien, ces choses nous étonnent, Mais c’est la vérité selon monsieur Riancey, Que lorsqu’un peu de temps sur le sang a passé, Après un an ou deux, c’est […] Plus

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  • La Maîtresse rousse

    Je pris pour maître, un jour, une rude maîtresse, Plus fauve qu’un jaguar, plus rousse qu’un lion ! Je l’aimais ardemment, âprement, sans tendresse, Avec possession plus qu’adoration ! C’était ma rage, à moi ! la dernière folie Qui saisit, ? quand, touché par l’âge et le malheur, On sent au fond de soi la […] Plus

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  • Boutade à la raison

    Froide raison, pompeuse idole, Divinité, chère à l’orgueil, Tu n’as pas un mot qui console Les souffrances d’un cœur en deuil : Jamais, dans ton œil inflexible, On ne vit des pleurs de pitié ; Ta voix rend l’amour insensible, Et glace même l’amitié. Comme l’onde de la mer Morte Que le vent ne peut […] Plus

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