Si les larmes servaient de remède au malheur
Sonnet LII. Si les larmes servaient de remède au malheur, Et le pleurer pouvait la tristesse arrêter, On devrait, Seigneur mien, les larmes acheter, Et ne se trouverait rien si cher que le pleur. Mais les pleurs en effet sont de nulle valeur : Car soit qu’on ne se veuille en pleurant tourmenter, Ou soit […] Plus