Les Plus Lus

  • Le testament de la guerre

    La guerre suis en train de mort, Qui n’attent que à passer le pas ; Mais conscience me remort Tant fort que j’en pers mon repas ; Et pour cause que je n’ay pas Satisfaict aux miens plainement, Il me fault, avant mon trespas, Faire mon petit testament. … Je laisse aux abbaïes grandes Cloistres […] Plus

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  • La cloche fêlée

    Il est amer et doux, pendant les nuits d’hiver, D’écouter, près du feu qui palpite et qui fume, Les souvenirs lointains lentement s’élever Au bruit des carillons qui chantent dans la brume, Bienheureuse la cloche au gosier vigoureux Qui, malgré sa vieillesse, alerte et bien portante, Jette fidèlement son cri religieux, Ainsi qu’un vieux soldat […] Plus

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  • vieillesse pour noblesse,

      Vieillesse,  conduite par le bras, si tes yeux sont éteints,à peine reconnais-tu la voix de tes enfantson te couve, surveillée et même on te défend,ta force n’est plus qu’un pont, vers un nouveau matin, on s’amuse de toi comme d’un disque rayé,c’est vrai les souvenirs tournent sans avenirlorsque des jours comptés tu voudrais voir […] Plus

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  • Thébaïde

    Mon rêve le plus cher et le plus caressé, Le seul qui rit encore à mon cœur oppressé, C’est de m’ensevelir au fond d’une chartreuse, Dans une solitude inabordable, affreuse ; Loin, bien loin, tout là-bas, dans quelque Sierra Bien sauvage, où jamais voix d’homme ne vibra, Dans la forêt de pins, parmi les âpres […] Plus

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  • Le génie éteint par la volupté

    Il était jeune, beau, d’un esprit vigoureux. Cet homme qui s’énerve aux bras de la paresse, Et dont la volupté, fatale enchanteresse, A décharné la joue et fait l’œil terne et creux. C’est elle qui, mêlant des philtres désastreux, Le sein nu, jour et nuit, l’obsède, le caresse, Et, des grossiers plaisirs lui prodiguant l’ivresse, […] Plus

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