Les Plus Lus

  • Adieu à la Madeleine

    Adieu Madeleine Chérie, Qui te réfléchis dans les eaux, Comme une fleur de la prairie Se mire au cristal du ruisseau. Ta colline, où j’ai vu paraître Un beau jour qui s’est éclipsé, J’ai rêvé que j’en étais maître ; Adieu ! Ce doux rêve est passé. Assis sur la rive opposée, Je te vois, lorsque le […] Plus

    Lire la suite

  • Hommage à M. de Lamartine

    Dieu merci, je me sens âme assez forte en moi, Pour dire hardiment, selon toute ma foi, Ce que j’ai sur le coeur, contre ces pamphlétaires Qui de volcans boueux fécondent les cratères, Jettent au vent l’honneur des réputations, Et mentent à la muse, ainsi qu’aux nations. Aboyeurs de places publiques, Brocanteurs de sales reliques, […] Plus

    Lire la suite

  • Caligula – IIème chant

    De roses vermeilles Nos champs sont fleuris, Et le bras des treilles Tend à nos corbeilles Ses raisins mûris. Puisque chaque année Jetant aux hivers Sa robe fanée, Renaît couronnée De feuillages verts, Puisque toute chose S’offre à notre main Pour qu’elle en dispose, Effeuillons la rose, Foulons le raisin ; Car le temps nous […] Plus

    Lire la suite

  • À George Sand III

    Puisque votre moulin tourne avec tous les vents, Allez, braves humains, où le vent vous entraîne ; Jouez, en bons bouffons, la comédie humaine ; Je vous ai trop connus pour être de vos gens. Ne croyez pourtant pas qu’en quittant votre scène, Je garde contre vous ni colère ni haine, Vous qui m’avez fait […] Plus

    Lire la suite

  • Les vœux stériles

    Puisque c’est ton métier, misérable poète, Même en ces temps d’orage, où la bouche est muette, Tandis que le bras parle, et que la fiction Disparaît comme un songe au bruit de l’action ; Puisque c’est ton métier de faire de ton âme Une prostituée, et que, joie ou douleur, Tout demande sans cesse à […] Plus

    Lire la suite

  • La mort de l’aïeul

    Mon père est mort, voici vingt ans, à Vaugirard. Enfant, je n’ai pas vu partir le corbillard, Mais je sais la tristesse affreuse que dégage Ce char glacé portant les morts comme un bagage Au milieu des passants affairés, et du bruit Des fiacres et des vieux hôtels qu’on reconstruit. Il gît dans un recoin […] Plus

    Lire la suite

  • La vieillesse

    Autrefois on vouait un saint culte au grand âge. Quand sur le sol tremblaient les autels chancelants, Un seul restait debout au milieu de l’orage, L’autel des cheveux blancs. La vieillesse toujours, et dans Rome et dans Sparte, Fut l’arbitre des lois et du gouvernement. Le respect des vieillards de toute ancienne charte Etait le […] Plus

    Lire la suite

  • À mes vers

    (Sur leur impatience à paraître.) J’ai beau vous arrêter, ma remontrance est vaine ; Allez, partez, mes Vers, dernier fruit de ma veine. C’est trop languir chez moi dans un obscur séjour : La prison vous déplaît, vous cherchez le grand jour ; Et déjà chez Barbin, ambitieux libelles, Vous brûlez d’étaler vos feuilles criminelles. […] Plus

    Lire la suite

  • Âme et jeunesse

    Puisque de l’enfance envolée Le rêve blanc, Comme l’oiseau dans la vallée, Fuit d’un élan ; Puisque mon auteur adorable Me fait errer Sur la terre où rien n’est durable Que d’espérer ; À moi jeunesse, abeille blonde Aux ailes d’or ! Prenez une âme, et par le monde, Prenons l’essor ; Avançons, l’une emportant […] Plus

    Lire la suite

Charger plus
Toutes nos félicitations. Vous avez atteint la fin de l'internet.