Les Plus Lus

  • Pourrières

    Un vieux clocher coiffé de fer sur la colline. Des fenêtres sans cris, sous des toits sans oiseaux. D’un barbaresque Azur la paix du Ciel s’incline. Soleil dur ! Mort de l’ombre ! Et Silence des Eaux. Marius ! son fantôme à travers les roseaux, Par la plaine ! Un son lent de l’Horloge féline. […] Plus

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  • A de Pange

    De Pange, le mortel dont l’âme est innocente, Dont la vie est paisible et de crimes exempte, N’a pas besoin du fer qui veille autour des rois, Des flèches dont le Scythe a rempli son carquois, Ni du plomb que l’airain vomit avec la flamme. Incapable de nuire, il ne voit dans son âme Nulle […] Plus

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  • Miroir fidèle

    (Lettre I) […] Tous les soirs, le soleil éteint par les ténèbres Et comme enseveli sous de grands draps funèbres Remit tous les matins, aussi jeune, aussi beau Qu’il se fit voir aux yeux du monde encor nouveau ; La lune a tous les mois une pareille grâce, Sa jeunesse revient, sa vieillesse se passe […] Plus

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  • Consolation

    Quand le Dieu qui me frappe, attendri par mes larmes, De mon coeur oppressé soulève un peu sa main, Et, donnant quelque trêve à mes longues alarmes, Laisse tarir mes yeux et respirer mon sein; Soudain, comme le flot refoulé du rivage Aux bords qui l’ont brisé revient en gémissant, Ou comme le roseau, vain […] Plus

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  • Hymne au baiser

    Don céleste, volupté pure, De l’univers moteur secret, Doux aiguillon de la nature, Et son plus invincible attrait, Éclair, qui, brûlant ce qu’il touche, Par l’heureux signal de la bouche, Avertit tous les autres sens ; Viens jouer autour de ma lyre ; Qu’on reconnaisse ton délire À la chaleur de mes accens. Tu vas […] Plus

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  • À George Sand III

    Puisque votre moulin tourne avec tous les vents, Allez, braves humains, où le vent vous entraîne ; Jouez, en bons bouffons, la comédie humaine ; Je vous ai trop connus pour être de vos gens. Ne croyez pourtant pas qu’en quittant votre scène, Je garde contre vous ni colère ni haine, Vous qui m’avez fait […] Plus

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  • Le poète méconnu

    Enfant, sa jeune âme a des ailes, À des ailes de papillon : Tantôt errant sur un sillon Et rasant les moissons nouvelles, Tantôt empressée à s’asseoir, Rêveuse, au sein des églantines, Ou, sous les blanches aubépines, Respirant les parfums du soir. Jeune homme, à ses ailes accrues Il se fie, ainsi qu’un aiglon, Qui, […] Plus

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  • A mon père

    J’avais au pied des saints autels Courbé ma tête appesantie, La terre à mes regards s’était anéantie, Et, loin du séjour des mortels, Égaré dans ma rêverie, J’entendais une voix chérie M’appeler au céleste port…. Mais de l’airain sacré le son bruyant m’éveille, L’hymne du jour suprême a frappé mon oreille, Et j’entends retentir les […] Plus

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