Les Plus Lus

  • L’homme

    À Lord Byron. Toi, dont le monde encore ignore le vrai nom, Esprit mystérieux, mortel, ange, ou démon, Qui que tu sois, Byron, bon ou fatal génie, J’aime de tes concerts la sauvage harmonie, Comme j’aime le bruit de la foudre et des vents Se mêlant dans l’orage à la voix des torrents ! La […] Plus

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  • Invocation

    O toi qui m’apparus dans ce désert du monde, Habitante du ciel, passagère en ces lieux ! O toi qui fis briller dans cette nuit profonde Un rayon d’amour à mes yeux ; A mes yeux étonnés montre-toi tout entière, Dis-moi quel est ton nom, ton pays, ton destin. Ton berceau fut-il sur la terre […] Plus

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  • Milly ou la terre natale (II)

    … Voilà le banc rustique où s’asseyait mon père, La salle où résonnait sa voix mâle et sévère, Quand les pasteurs assis sur leurs socs renversés Lui comptaient les sillons par chaque heure tracés, Ou qu’encor palpitant des scènes de sa gloire, De l’échafaud des rois il nous disait l’histoire, Et, plein du grand combat […] Plus

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  • Ischia

    Le soleil va porter le jour à d’autres mondes; Dans l’horizon désert Phébé monte sans bruit, Et jette, en pénétrant les ténèbres profondes, Un voile transparent sur le front de la nuit. Voyez du haut des monts ses clartés ondoyantes Comme un fleuve de flamme inonder les coteaux, Dormir dans les vallons, ou glisser sur […] Plus

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  • Le golfe de Baya,

    près de Naples Voistu comme le flot paisible Sur le rivage vient mourir ! Voistu le volage zéphyr Rider, d’une haleine insensible, L’onde qu’il aime à parcourir ! Montons sur la barque légère Que ma main guide sans efforts, Et de ce golfe solitaire Rasons timidement les bords. Loin de nous déjà fuit la rive. […] Plus

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  • La providence à l’homme

    Quoi ! le fils du néant a maudit l’existence ! Quoi ! tu peux m’accuser de mes propres bienfaits ! Tu peux fermer tes yeux à la magnificence Des dons que je t’ai faits ! Tu n’étais pas encor, créature insensée, Déjà de ton bonheur j’enfantais le dessein ; Déjà, comme son fruit, l’éternelle pensée […] Plus

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  • L’Occident

    … Et l’astre qui tombait de nuage en nuage, Suspendait sur les flots son orbe sans rayon, Puis plongeait la moitié de sa sanglante image, Comme un navire en feu qui sombre à l’horizon ; Et la moitié du ciel pâlissait, et la brise Défaillait dans la voile, immobile et sans voix, Et les ombres […] Plus

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  • Adieux a la mer

    Murmure autour de ma nacelle, Douce mer dont les flots chéris, Ainsi qu’une amante fidèle, Jettent une plainte éternelle Sur ces poétiques débris. Que j’aime à flotter sur ton onde. A l’heure où du haut du rocher L’oranger, la vigne féconde, Versent sur ta vague profonde Une ombre propice au nocher ! Souvent, dans ma […] Plus

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  • La semaine Sainte à la Roche-Guyon

    Ici viennent mourir les derniers bruits du monde Nautoniers sans étoile, abordez ! c’est le port : Ici l’âme se plonge en une paix profonde, Et cette paix n’est pas la mort. Ici jamais le ciel n’est orageux ni sombre ; Un jour égal et pur y repose les yeux. C’est ce vivant soleil, dont […] Plus

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  • L’esprit de Dieu

    Le feu divin qui nous consume Ressemble à ces feux indiscrets Qu’un pasteur imprudent allume Aux bord de profondes forêts; Tant qu’aucun souffle ne l’éveille, L’humble foyer couve et sommeille ; ais s’il respire l’aquilon, Tout à coup la flamme engourdie S’enfle, déborde; et l’incendie Embrase un immense horizon ! O mon âme, de quels […] Plus

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  • L’idée de Dieu

    Heureux l’oeil éclairé de ce jour sans nuage Qui partout ici-bas le contemple et le lit! Heureux le coeur épris de cette grande image, Toujours vide et trompé si Dieu ne le remplit ! Ah ! pour celui-là seul la nature est son ombre ! En vain le temps se voile et reculent les cieux […] Plus

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  • À une jeune fille

    Un baiser sur mon front ! un baiser, même en rêve ! Mais de mon front pensif le frais baiser s’enfuit ; Mais de mes jours taris l’été n’a plus de sève ; Mais l’Aurore jamais n’embrassera la Nuit. Elle rêvait sans doute aussi que son haleine Me rendait les climats de mes jeunes saisons, […] Plus

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