Les Plus Lus

  • Le pasteur et le pêcheur

    C’était l’heure chantante où, plus doux que l’aurore, Le jour en expirant semble sourire encore, Et laisse le zéphyr dormant sous les rameaux En descendre avec l’ombre et flotter sur les eaux ; La cloche dans la tour, lentement ébranlée, Roulait ses longs soupirs de vallée en vallée, Comme une voix du soir qui, mourant […] Plus

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  • Dieu

    (À M. de la Mennais) Oui, mon âme se plaît à secouer ses chaînes : Déposant le fardeau des misères humaines, Laissant errer mes sens dans ce monde des corps, Au monde des esprits je monte sans efforts. Là, foulant à mes pieds cet univers visible, Je plane en liberté dans les champs du possible, […] Plus

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  • Le passé

    À M. A. de V***. Arrêtons-nous sur la colline A l’heure où, partageant les jours, L’astre du matin qui décline Semble précipiter son cours ! En avançant dans sa carrière, Plus faible il rejette en arrière L’ombre terrestre qui le suit, Et de l’horizon qu’il colore Une moitié le voit encore, C’est l’heure où, sous […] Plus

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  • Jocelyn, le 17 septembre 1793

    Vous me l’avez donné ce complément de vie, Mon Dieu ! ma soif d’aimer est enfin assouvie. Du jour où cet enfant sous ma grotte est venu, Tout ce que je rêvais jadis, je l’ai connu. Pour la première fois, moi, dont l’âme isolée A d’autres jusqu’ici ne s’était pas mêlée, Moi qui trouvais toujours […] Plus

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  • Jocelyn, le 20 juillet 1800

    O vraie et lamentable image de la vie ! La joie entre par où la douleur est sortie ! Le bonheur prend le lit d’où fuit le désespoir ! À ce qui naît le jour Dieu fait place le soir ; La coupe de la vie a toujours même dose, Mais une main la prend […] Plus

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  • Le désespoir

    Lorsque du Créateur la parole féconde, Dans une heure fatale, eut enfanté le monde Des germes du chaos, De son oeuvre imparfaite il détourna sa face, Et d’un pied dédaigneux le lançant dans l’espace, Rentra dans son repos. Va, dit-il, je te livre à ta propre misère ; Trop indigne à mes yeux d’amour ou […] Plus

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  • Philosophie

    (Au Marquis de L.M.F) Oh ! qui m’emportera vers les tièdes rivages, Où l’Arno couronné de ses pâles ombrages, Aux murs des Médicis en sa course arrêté, Réfléchit le palais par un sage habité, Et semble, au bruit flatteur de son onde plus lente, Murmurer les grands noms de Pétrarque et du Dante ? Ou […] Plus

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  • Chant d’amour (II)

    Un de ses bras fléchit sous son cou qui le presse, L’autre sur son beau front retombe avec mollesse, Et le couvre à demi : Telle, pour sommeiller, la blanche tourterelle Courbe son cou d’albâtre et ramène son aile Sur son oeil endormi ! Le doux gémissement de son sein qui respire Se mêle au […] Plus

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  • Hymne de l’enfant à son réveil

    Ô père qu’adore mon père! Toi qu’on ne nomme qu’à genoux! Toi, dont le nom terrible et doux Fait courber le front de ma mère! On dit que ce brillant soleil N’est qu’un jouet de ta puissance; Que sous tes pieds il se balance Comme une lampe de vermeil. On dit que c’est toi qui […] Plus

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  • L’humanité – suite de Jehova

    A de plus hauts degrés de l’échelle de l’être En traits plus éclatants Jehova va paraître, La nuit qui le voilait ici s’évanouit ! Voyez aux purs rayons de l’amour qui va naître La vierge qui s’épanouit ! Elle n’éblouit pas encore L’oeil fasciné qu’elle suspend, On voit qu’ellemême elle ignore La volupté qu’elle répand […] Plus

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  • Le golfe de Baya,

    près de Naples Voistu comme le flot paisible Sur le rivage vient mourir ! Voistu le volage zéphyr Rider, d’une haleine insensible, L’onde qu’il aime à parcourir ! Montons sur la barque légère Que ma main guide sans efforts, Et de ce golfe solitaire Rasons timidement les bords. Loin de nous déjà fuit la rive. […] Plus

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  • Choeur des cèdres du Liban

    (extrait) Aigles qui passez sur nos têtes, Allez dire aux vents déchaînés Que nous défions leurs tempêtes Avec nos mâts enracinés. Qu’ils montent, ces tyrans de l’onde, Que leur aile s’ameute et gronde Pour assaillir nos bras nerveux ! Allons ! leurs plus fougueux vertiges Ne feront que bercer nos tiges Et que siffler dans […] Plus

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