Les Plus Lus

  • Avec le ciel doré, le vent, la voix

    Avec le ciel doré, le vent, la voix des chênes, L’ombre qui redescend les collines et l’homme Qui redescend l’amour, j’écrirais des poèmes Pareils par la douleur aux soirs d’extrême automne. Ceux qui portent le poids d’un cœur mélancolique Y viendraient dans la fin solennelle des choses, Les uns, prier, rêver, d’autres, pleurer, et d’autres, […] Plus

    Lire la suite

  • Encore un peu ta bouche en pleurs

    Encore un peu ta bouche en pleurs, encore un peu Tes mains contre mon cœur et ta voix triste et basse ; Demeure ainsi longtemps, délicieuse et lasse, Auprès de moi, ma pauvre enfant, ce soir d’adieu. Les formes du jardin se fondent dans l’air bleu, Le vent propage en l’étouffant l’aveu qui passe ; […] Plus

    Lire la suite

  • Vous qui sur mon front toute en larmes

    Vous qui sur mon front, toute en larmes, Pressez vos yeux pour ne plus voir Les feuilles du berceau de charmes Sur le sable humide pleuvoir, Dans le brouillard funèbre où glissent Ces ombres des jours révolus, Pauvre enfant dont les cils frémissent, Vous qui pleurez, ne pleurez plus. Car bientôt, dans les avenues, Décembre […] Plus

    Lire la suite

  • J’imagine souvent ta maison

    J’imagine souvent ta maison ; je t’y vois Usant dans le devoir une âme encore fervente ; Je reconnais ton bruit de pas j’entends ta voix Tendre et grave donner un ordre à la servante. Ce soir, le jeune avril te gagne à sa douceur. Tu te souviens, l’amour envahit ta mémoire ; Et, sentant […] Plus

    Lire la suite

  • La maison serait blanche

    La maison serait blanche et le jardin sonore De bruits d’eaux vives et d’oiseaux, Et le lierre du mur qui regarde l’aurore Broderait d’ombres les rideaux Du lit tiède où, mêlés comme deux tourterelles, Las d’un voluptueux sommeil, Nous souririons, heureux de nous sentir des ailes Aux premiers rayons du soleil. Cette maison n’aurait sous […] Plus

    Lire la suite

  • Ma douce enfant, ma pauvre enfant

    Ma douce enfant, ma pauvre enfant, sois forte et calme. Pense à Dieu, pense à notre amour éternel. Lève Les yeux, souris, et vois, d’un battement si faible, Mes cils mouillés répondre à ton sourire pâle. Dis-moi : Je t’aime, encore. Je t’aime, et puis ne parle Plus ; les mots font mal à ceux […] Plus

    Lire la suite

  • J’ai dans l’âtre encore vide et sévère

    J’ai dans l’âtre encore vide et sévère jeté Des lettres où l’amour mentait, des roses sèches Hier âme odorante et gloire de l’été, Et d’anciens vers écrits jadis avec fierté. Le feu, d’un arc subit, a décoché ses flèches. Le mur s’est d’une pourpre ardente ensanglanté, La chambre a ri du seuil profond aux angles […] Plus

    Lire la suite

  • Je vais sur la pelouse humide

    Je vais sur la pelouse humide de rosée, D’un pas léger, les yeux riants, l’âme brisée De tendresse, de joie indicible et d’amour. Le jour descend en moi comme un baiser, le jour Me pénètre et m’enlève à la terre. J’adore. Le jardin resplendit sous le ciel frais. L’aurore A troué les pins drus et […] Plus

    Lire la suite

Charger plus
Toutes nos félicitations. Vous avez atteint la fin de l'internet.