Les Plus Lus

  • Je dédie à tes pleurs, à ton sourire

    Je dédie à tes pleurs, à ton sourire, Mes plus douces pensées, Celles que je te dis, celles aussi Qui demeurent imprécisées Et trop profondes pour les dire. Je dédie à tes pleurs, à ton sourire, A toute ton âme, mon âme, Avec ses pleurs et ses sourires Et son baiser. Vois-tu, l’aube blanchit le […] Plus

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  • Oh ! ce bonheur

    Oh ! ce bonheur Si rare et si frêle parfois Qu’il nous fait peur.Nous avons beau taire nos voix Et nous faire comme une tente, Avec toute ta chevelure, Pour nous créer un abri sûr, Souvent l’angoisse en nos âmes fermente. Mais notre amour étant comme un ange à genoux Prie et supplie Que l’avenir […] Plus

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  • Je t’apporte ma joie

    Je t’apporte, ce soir, comme offrande, ma joie D’avoir plongé mon corps dans l’or et dans la soie Du vent joyeux et franc et du soleil superbe ; Mes pieds sont clairs d’avoir marché parmi les herbes, Mes mains douces d’avoir touché le coeur des fleurs, Mes yeux brillants d’avoir soudain senti les pleurs Naître, […] Plus

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  • Cantiques

    I. Je voudrais posséder pour dire tes splendeurs, Le plain-chant triomphal des vagues sur les sables, Ou les poumons géants des vents intarissables ; Je voudrais dominer les lourds échos grondeurs, Qui jettent, dans la nuit des paroles étranges, Pour les faire crier et clamer tes louanges ; Je voudrais que la mer tout entière […] Plus

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  • Celui de la fatigue

    Ce soir, l’homme de la fatigue A regarder s’illimiter la mer, Sous le règne du vent despote et des éclairs, Les bras tombants, là-bas, s’est assis sur ma digue. Le vêtement des plus beaux rêves, L’orgueil des humaines sciences brèves, L’ardeur, sans plus aucun sursaut de sève, Tombaient, en loques, sur son corps : Cet […] Plus

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  • Chanson de fou (II)

    Je les ai vus, je les ai vus, Ils passaient, par les sentes, Avec leurs yeux, comme des fentes, Et leurs barbes, comme du chanvre. Deux bras de paille, Un dos de foin, Blessés, troués, disjoints, Ils s’en venaient des loins, Comme d’une bataille. Un chapeau mou sur leur oreille, Un habit vert comme l’oseille […] Plus

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  • Dimanche matin

    Sonnet. Oh ! les éveils des bourgades sous l’or des branches, Où courent la lumière et l’ombre – et les roseaux Et les aiguilles d’or des insectes des eaux Et les barres des ponts de bois et leurs croix blanches. Et le pré plein de fleurs et l’écurie en planches Et le bousculement des baquets […] Plus

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  • Combien elle est facilement ravie

    Combien elle est facilement ravie Avec ses yeux d’extase ignée ; Elle, la douce et résignée Si simplement devant la vie. Ce soir, comme un regard la surprenait fervente Et comme un mot la transportait Au pur jardin de joie, où elle était Tout à la fois reine et servante. Humble d’elle mais ardente de […] Plus

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  • Chanson de fou (I)

    Le crapaud noir sur le sol blanc Me fixe indubitablement Avec des yeux plus grands que n’est grande sa tête ; Ce sont les yeux qu’on m’a volés Quand mes regards s’en sont allés, Un soir, que je tournai la tête. Mon frère ? – il est quelqu’un qui ment, Avec de la farine entre […] Plus

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  • Avec mes vieilles mains

    Avec mes vieilles mains de ton front rapprochées J’écarte tes cheveux et je baise, ce soir, Pendant ton bref sommeil au bord de l’âtre noir La ferveur de tes yeux, sous tes longs cils cachée. Oh ! la bonne tendresse en cette fin de jour ! Mes yeux suivent les ans dont l’existence est faite […] Plus

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  • À la gloire du vent

    – Toi qui t’en vas là-bas, Par toutes les routes de la terre, Homme tenace et solitaire, Vers où vas-tu, toi qui t’en vas ? – J’aime le vent, l’air et l’espace ; Et je m’en vais sans savoir où, Avec mon coeur fervent et fou, Dans l’air qui luit et dans le vent qui […] Plus

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  • Décembre

    (Les hôtes) – Ouvrez, les gens, ouvrez la porte, Je frappe au seuil et à l’auvent, Ouvrez, les gens, je suis le vent, Qui s’habille de feuilles mortes. – Entrez, monsieur, entrez, le vent, Voici pour vous la cheminée Et sa niche badigeonnée ; Entrez chez nous, monsieur le vent. – Ouvrez, les gens, je […] Plus

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