Les Plus Lus

  • Langueur

    Je suis l’Empire à la fin de la décadence, Qui regarde passer les grands Barbares blancs En composant des acrostiches indolents D’un style d’or où la langueur du soleil danse. L’âme seulette a mal au coeur d’un ennui dense. Là-bas on dit qu’il est de longs combats sanglants. O n’y pouvoir, étant si faible aux […] Plus

    Lire la suite

  • Sur le Point du Jour

    Le Point du Jour, le point blanc de Paris, Le seul point blanc, grâce à tant de bâtisse Et neuve et laide et que je t’en ratisse, Le Point du Jour aurore des paris ! Le bonneteau fleurit « dessur » la berge, La bonne tôt s’y déprave, tant pis Pour elle et tant mieux […] Plus

    Lire la suite

  • Soleils couchants

    Une aube affaiblie Verse par les champs La mélancolie Des soleils couchants. La mélancolie Berce de doux chants Mon coeur qui s’oublie Aux soleils couchants. Et d’étranges rêves, Comme des soleils Couchants, sur les grèves, Fantômes vermeils, Défilent sans trêves, Défilent, pareils A de grands soleils Couchants sur les grèves. Ajouter aux favoris 0 Plus

    Lire la suite

  • Chanson d’automne

    Les sanglots longs Des violons De l’automne Blessent mon coeur D’une langueur Monotone. Tout suffocant Et blême, quand Sonne l’heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure Et je m’en vais Au vent mauvais Qui m’emporte Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte. Ajouter aux favoris 0 Plus

    Lire la suite

  • Beams

    Elle voulut aller sur les bords de la mer, Et comme un vent bénin soufflait une embellie, Nous nous prêtâmes tous à sa belle folie, Et nous voilà marchant par le chemin amer. Le soleil luisait haut dans le ciel calme et lisse, Et dans ses cheveux blonds c’étaient des rayons d’or, Si bien que […] Plus

    Lire la suite

  • Marine

    L’Océan sonore Palpite sous l’oeil De la lune en deuil Et palpite encore, Tandis qu’un éclair Brutal et sinistre Fend le ciel de bistre D’un long zigzag clair, Et que chaque lame, En bonds convulsifs, Le long des récifs Va, vient, luit et clame, Et qu’au firmament, Où l’ouragan erre, Rugit le tonnerre Formidablement. Ajouter […] Plus

    Lire la suite

  • L’allée

    Fardée et peinte comme au temps des bergeries Frêle parmi les noeuds énormes de rubans, Elle passe sous les ramures assombries, Dans l’allée où verdit la mousse des vieux bancs, Avec mille façons et mille afféteries Qu’on garde d’ordinaire aux perruches chéries. Sa longue robe à queue est bleue, et l’éventail Qu’elle froisse en ses […] Plus

    Lire la suite

  • Toute grâce et toutes nuances

    Toute grâce et toutes nuances Dans l’éclat doux de ses seize ans, Elle a la candeur des enfances Et les manèges innocents. Ses yeux, qui sont les yeux d’un ange, Savent pourtant, sans y penser, Eveiller le désir étrange D’un immatériel baiser. Et sa main, à ce point petite Qu’un oiseau-mouche n’y tiendrait, Captive sans […] Plus

    Lire la suite

  • Auburn

    Tes yeux, tes cheveux indécis, L’arc mal précis de tes sourcils, La fleur pâlotte de ta bouche, Ton corps vague et pourtant dodu, Te donnent un air peu farouche À qui tout mon hommage est dû. Mon hommage, ah, parbleu ! tu l’as. Tous les soirs, quels joie et soulas, Ô ma très sortable châtaine, […] Plus

    Lire la suite

  • La princesse Bérénice

    Sa tête fine dans sa main toute petite, Elle écoute le chant des cascades lointaines, Et, dans la plainte langoureuse des fontaines, Perçoit comme un écho béni du nom de Tite. Elle a fermé ses yeux divins de clématite Pour bien leur peindre, au coeur des batailles hautaines Son doux héros, le mieux aimant des […] Plus

    Lire la suite

  • Sur le balcon

    Toutes deux regardaient s’enfuir les hirondelles : L’une pâle aux cheveux de jais, et l’autre blonde Et rose, et leurs peignoirs légers de vieille blonde Vaguement serpentaient, nuages, autour d’elles. Et toutes deux, avec des langueurs d’asphodèles, Tandis qu’au ciel montait la lune molle et ronde, Savouraient à longs traits l’émotion profonde Du soir et […] Plus

    Lire la suite

  • Un soir d’octobre

    L’automne et le soleil couchant ! Je suis heureux ! Du sang sur de la pourriture ! L’incendie au zénith ! La mort dans la nature ! L’eau stagnante, l’homme fiévreux ! Oh ! c’est bien là ton heure et ta saison, poète Au cœur vide d’illusions, Et que rongent les dents de rats des […] Plus

    Lire la suite

Charger plus
Toutes nos félicitations. Vous avez atteint la fin de l'internet.