Les Plus Lus

  • Hinne à la Nuit

    Nuit, des amours ministre et sergente fidele Des arrests de Venus, et des saintes lois d’elle, Qui secrete acompaignes L’impatient ami de l’heure acoutumée, Ô l’aimée des Dieus, mais plus encore aimée Des étoiles compaignes, Nature de tes dons adore l’excellence, Tu caches lés plaisirs desous muet silence Que l’amour jouissante Donne, quand ton obscur […] Plus

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  • À son âme

    Amelette Ronsardelette, Mignonnelette doucelette, Treschere hostesse de mon corps, Tu descens là bas foiblelette, Pasle, maigrelette, seulette, Dans le froid Royaume des mors : Toutesfois simple, sans relors De meurtre, poison, ou rancune, Méprisant faveurs et tresors Tant enviez par la commune. Passant, j’ay dit, suy ta fortune Ne trouble mon repos, je dors. Ajouter […] Plus

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  • Ô doux parler, dont l’appât doucereux

    Ô doux parler, dont l’appât doucereuxNourrit encore la faim de ma mémoire, Ô front, d’Amour le Trophée et la gloire, Ô ris sucrés, ô baisers savoureux ; Ô cheveux d’or, ô côteaux plantureuxDe lis, d’oeillets, de porphyre et d’ivoire, Ô feux jumeaux dont le ciel me fit boireÔ si longs traits le venin amoureux ; […] Plus

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  • À la forêt de Gastine

    Couché sous tes ombrages verts, Gastine, je te chante Autant que les Grecs, par leurs vers La forêt d’Érymanthe : Car, malin, celer je ne puis À la race future De combien obligé je suis À ta belle verdure, Toi qui, sous l’abri de tes bois, Ravi d’esprit m’amuses ; Toi qui fais qu’à toutes […] Plus

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  • Petit nombril, que mon penser adore

    Petit nombril, que mon penser adore, Et non mon oeil qui n’eut onques le bienDe te voir nu, et qui mérites bienQue quelque ville on te bâtisse encore ; Signe amoureux, duquel Amour s’honore, Représentant l’Androgyne lien, Combien et toi, mon mignon, et combienTes flancs jumeaux folâtrement j’honore ! Ni ce beau chef, ni ces […] Plus

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  • Ce beau corail, ce marbre qui soupire

    Ce beau corail, ce marbre qui soupireEt cet ébène ornement du sourcil,Et cet albâtre en voûte raccourci,Et ces saphirs, ce jaspe et ce porphyre, Ces diamants, ces rubis qu’un ZéphyreTient animés d’un soupir adouci,Et ces oeillets, et ces roses aussi,Et ce fin or, où l’or même se mire, Me sont au coeur en si profond […] Plus

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  • Marie, que je sers en trop cruel destin

    Marie, que je sers en trop cruel destin,Quand d’un baiser d’amour votre bouche me baise,Je suis tout éperdu, tant le coeur me bat d’aise.Entre vos doux baisers puissé-je prendre fin ! Il sort de votre bouche un doux flair, qui le thym,Le jasmin et l’oeillet, la framboise et la fraiseSurpasse de douceur, tant une douce […] Plus

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  • À sa muse

    Plus dur que fer j’ay fini mon ouvrage, Que l’an, dispos à demener les pas, Que l’eau, le vent ou le brulant orage, L’injuriant, ne ru’ront point à bas. Quand ce viendra que le dernier trespas M’assoupira d’un somme dur, à l’heure Sous le tombeau tout Ronsard n’ira pas, Restant de luy la part qui […] Plus

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  • Marie, levez-vous, ma jeune paresseuse

    Marie, levezvous, ma jeune paresseuse : Jà la gaie alouette au ciel a fredonné, Et jà le rossignol doucement jargonné, Dessus l’épine assis, sa complainte amoureuse. Sus ! debout ! allons voir l’herbelette perleuse, Et votre beau rosier de boutons couronné, Et vos oeillets mignons auxquels aviez donné, Hier au soir de l’eau, d’une main […] Plus

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  • Plût-il à Dieu n’avoir jamais tâté

    Plûtil à Dieu n’avoir jamais tâté Si follement le tétin de m’amie ! Sans lui vraiment l’autre plus grande envie, Hélas ! ne m’eût, ne m’eût jamais tenté. Comme un poisson, pour s’être trop hâté, Par un appât, suit la fin de sa vie, Ainsi je vois où la mort me convie, D’un beau tétin […] Plus

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  • J’ai l’esprit tout ennuyé

    J’ai l’esprit tout ennuyé D’avoir trop étudié Les Phénomènes d’Arate ; Il est temps que je m’ébatte Et que j’aille aux champs jouer. Bons Dieux ! qui voudrait louer Ceux qui, collés sus un livre, N’ont jamais souci de vivre ? Que nous sert l’étudier, Sinon de nous ennuyer ? Et soin dessus soin accroître […] Plus

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  • A sa lyre

    Naguiere chanter je voulois Comme Francus au bord Gaulois Avecq’ sa troupe vint descendre, Mais mon luc pinçé de mon doi, Ne vouloit en dépit de moi Que chanter Amour, et Cassandre. Je pensoi pource que toujours J’avoi dit sur lui mes amours, Que ses cordes par long usage Chantoient d’amour, et qu’il faloit En […] Plus

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