Les Plus Lus

  • C’est presque l’invisible qui luit

    C’est presque l’invisible qui luit audessus de la pente ailée ; il reste un peu d’une claire nuit à ce jour en argent mêlée. Vois, la lumière ne pèse point sur ces obéissants contours et, làbas, ces hameaux, d’être loin, quelqu’un les console toujours. Les quatrains valaisans Ajouter aux favoris 0 Plus

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  • Avant que vous comptiez dix

    Avant que vous comptiez dix tout change : le vent ôte cette clarté des hautes tiges de maïs, pour la jeter ailleurs ; elle vole, elle glisse le long d’un précipice vers une clartésoeur qui déjà, à son tour, prise par ce jeu rude, se déplace pour d’autres altitudes. Et comme caressée la vaste surface […] Plus

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  • Reste tranquille, si soudain

    Reste tranquille, si soudain l’Ange à ta table se décide ; efface doucement les quelques rides que fait la nappe sous ton pain. Tu offriras ta rude nourriture pour qu’il en goûte à son tour, et qu’il soulève à sa lèvre pure un simple verre de tous les jours. Ingénuement, en ouvrier céleste, il prête […] Plus

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  • Corne d’abondance

    Ô belle corne, d’où penchée vers notre attente ? Qui n’êtes qu’une pente en calice, déversezvous ! Des fleurs, des fleurs, des fleurs, qui, en tombant font un lit aux bondissantes rondeurs de tant de fruits accomplis ! Et tout cela sans fin nous attaque et s’élance, pour punir l’insuffisance de notre coeur déjà plein. […] Plus

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  • Un rose mauve dans les hautes herbes

    Un rose mauve dans les hautes herbes, un gris soumis, la vigne alignée … Mais audessus des pentes, la superbe d’un ciel qui reçoit, d’un ciel princier. Ardent pays qui noblement s’étage vers ce grand ciel qui noblement comprend qu’un dur passé à tout jamais s’engage à être vigoureux et vigilant. Les quatrains valaisans Ajouter […] Plus

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  • Quel calme nocturne, quel calme

    Quel calme nocturne, quel calme nous pénètre du ciel. On dirait qu’il refait dans la palme de vos mains le dessin essentiel. La petite cascade chante pour cacher sa nymphe émue … On sent la présence absente que l’espace a bue. Les quatrains valaisans Ajouter aux favoris 0 Plus

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  • Pays, arrêté à mi-chemin

    Pays, arrêté à michemin entre la terre et les cieux, aux voix d’eau et d’airain, doux et dur, jeune et vieux, comme une offrande levée vers d’accueillantes mains : beau pays achevé, chaud comme le pain ! Les quatrains valaisans Ajouter aux favoris 0 Plus

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  • Été : être pour quelques jours

    Été : être pour quelques jours le contemporain des roses ; respirer ce qui flotte autour de leurs âmes écloses. Faire de chacune qui se meurt une confidente, et survivre à cette soeur en d’autres roses absente. Les roses Ajouter aux favoris 0 Plus

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  • Portrait intérieur

    Ce ne sont pas des souvenirs qui, en moi, t’entretiennent ; tu n’es pas non plus mienne par la force d’un beau désir. Ce qui te rend présente, c’est le détour ardent qu’une tendresse lente décrit dans mon propre sang. Je suis sans besoin de te voir apparaître ; il m’a suffi de naître pour […] Plus

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  • Comme un verre de Venise

    Comme un verre de Venise sait en naissant ce gris et la clarté indécise dont il sera épris, ainsi tes tendres mains avaient rêvé d’avance d’être la lente balance de nos moments trop pleins. Vergers Ajouter aux favoris 0 Plus

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  • Fenêtre, qu’on cherche souvent

    Fenêtre, qu’on cherche souvent pour ajouter à la chambre comptée tous les grands nombres indomptés que la nuit va multipliant. Fenêtre, où autrefois était assise celle qui, en guise de tendresse, faisait un lent travail qui baisse et immobilise … Fenêtre, dont une image bue dans la claire carafe germe. Boucle qui ferme la vaste […] Plus

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