Les Plus Lus

  • À un ami

    Sur l’effrayante falaise, Mur par la vague entrouvert, Roc sombre où fleurit à l’aise Un charmant petit pré vert, Ami, puisque tu me laisses Ta maison loin des vivants Entre ces deux allégresses, Les grands flots et les grands vents, Salut ! merci ! les fortunes Sont fragiles, et nos temps, Comme l’algue sous les […] Plus

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  • La statue (II)

    IL semblait grelotter, car la bise était dure. C’était, sous un amas de rameaux sans verdure, Une pauvre statue, au dos noir, au pied vert, Un vieux faune isolé dans le vieux parc désert, Qui, de son front penché touchant aux branches d’arbre, Se perdait à mi-corps dans sa gaine de marbre. Il était là, […] Plus

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  • Au peuple (II)

    Il te ressemble ; il est terrible et pacifique. Il est sous l’infini le niveau magnifique ; Il a le mouvement, il a l’immensité. Apaisé d’un rayon et d’un souffle agité, Tantôt c’est l’harmonie et tantôt le cri rauque. Les monstres sont à l’aise en sa profondeur glauque ; La trombe y germe ; il […] Plus

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  • La mort du duc de Berry

    Le Meurtre, d’une main violente, brise les liens Les plus sacrés, La Mort vient enlever le jeune homme florissant, Et le Malheur s’approche comme un ennemi rusé Au milieu des jours de fête. Schiller. I. Modérons les transports d’une ivresse insensée ; Le passage est bien court de la joie aux douleurs ; La mort […] Plus

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  • Idolâtries et Philosophies

    La philosophie ose escalader le ciel. Triste, elle est là. Qui donc t’a bâtie, ô Babel ? Oh ! Quel monceau d’efforts sans but ! Quelles spirales De songes, de leçons, de dogmes, de morales ! Ruche qu’emplit de bruit et de trouble un amas De mages, de docteurs, de papes, de lamas ! Masure […] Plus

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  • À M. Froment Meurice

    Nous sommes frères : la fleur Par deux arts peut être faite. Le poète est ciseleur ; Le ciseleur est poète. Poètes ou ciseleurs, Par nous l’esprit se révèle. Nous rendons les bons meilleurs, Tu rends la beauté plus belle. Sur son bras ou sur son cou, Tu fais de tes rêveries, Statuaire du bijou, […] Plus

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  • Exil

    Si je pouvais voir, ô patrie, Tes amandiers et tes lilas, Et fouler ton herbe fleurie, Hélas ! Si je pouvais, – mais, ô mon père, O ma mère, je ne peux pas, Prendre pour chevet votre pierre, Hélas ! Dans le froid cercueil qui vous gêne, Si je pouvais vous parler bas, Mon frère […] Plus

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  • Joyeuse vie

    I. Bien ! pillards, intrigants, fourbes, crétins, puissances ! Attablez-vous en hâte autour des jouissances ! Accourez ! place à tous ! Maîtres, buvez, mangez, car la vie est rapide. Tout ce peuple conquis, tout ce peuple stupide, Tout ce peuple est à vous ! Vendez l’état ! coupez les bois ! coupez les bourses […] Plus

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  • Sacer esto

    Non, Liberté ! non, Peuple, il ne faut pas qu’il meure ! Oh ! certes, ce serait trop simple, en vérité, Qu’après avoir brisé les lois, et sonné l’heure Où la sainte pudeur au ciel a remonté ; Qu’après avoir gagné sa sanglante gageure, Et vaincu par l’embûche et le glaive et le feu ; […] Plus

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  • Un manque

    Pourquoi donc s’en est-il allé, le doux amour ? Ils viennent un moment nous faire un peu de jour, Puis partent. Ces enfants, que nous croyons les nôtres, Sont à quelqu’un qui n’est pas nous. Mais les deux autres, Tu ne les vois donc pas, vieillard ? Oui, je les vois, Tous les deux. Ils […] Plus

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