Les Plus Lus

  • Paulo « minora » canamus

    À un ami. C’est vrai, pour un instant je laisse Tous nos grands problèmes profonds ; Je menais des monstres en laisse, J’errais sur le char des griffons. J’en descends ; je mets pied à terre ; Plus tard, demain, je pousserai Plus loin encor dans le mystère Les strophes au vol effaré. Mais l’aigle […] Plus

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  • Lisbeth

    Le jour, d’un bonhomme sage J’ai l’auguste escarpement ; Je me conforme à l’usage D’être abruti doctement, Je me scrute et me dissèque, Je me compare au poncif De l’homme que fit Sénèque Sur sa table d’or massif. Je chasse la joie agile. Je profite du matin Pour regarder dans Virgile Un paysage en latin. […] Plus

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  • Ô Hyménée

    Pancrace entre au lit de Lucinde ; Et l’heureux hymen est bâclé Quand un maire a mis le coq d’Inde Avec la fauvette sous clé. Un docteur tout noir d’encre passe Avec Cyllanire à son bras ; Un bouc mène au bal une grâce ; L’aurore épouse le fatras. C’est la vieille histoire éternelle ; […] Plus

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  • Les martyres

    Ces femmes, qu’on envoie aux lointaines bastilles, Peuple, ce sont tes soeurs, tes mères et tes filles ! Ô peuple, leur forfait, c’est de t’avoir aimé ! Paris sanglant, courbé, sinistre, inanimé, Voit ces horreurs et garde un silence farouche. Celle-ci, qu’on amène un bâillon dans la bouche, Cria — c’est là son crime — […] Plus

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  • Un jour je vis le sang couler

    Un jour je vis le sang couler de toutes parts ; Un immense massacre était dans l’ombre épars ; Et l’on tuait. Pourquoi ? Pour tuer. Ô misère ! Voyant cela, je crus qu’il était nécessaire Que quelqu’un élevât la voix, et je parlai. Je dis que Montrevel et Bâville et Harlay N’étaient point de […] Plus

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  • Le chasseur noir

    — Qu’es-tu, passant ? Le bois est sombre, Les corbeaux volent en grand nombre, Il va pleuvoir. — Je suis celui qui va dans l’ombre, Le Chasseur Noir ! Les feuilles des bois, du vent remuées, Sifflent… on dirait Qu’un sabbat nocturne emplit de huées Toute la forêt ; Dans une clairière au sein des […] Plus

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  • Le spectre que parfois je rencontre riait

    Le spectre que parfois je rencontre riait. — Pourquoi ris-tu ? Lui dis-je. — Il dit : — Homme inquiet, Regarde. Il me montrait dans l’ombre un cimetière. J’y vis une humble croix près d’une croix altière ; L’une en bois, l’autre en marbre ; et le spectre reprit, Tandis qu’au loin le vent passait […] Plus

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  • La douleur du pacha

    Qu’a donc l’ombre d’Allah ? disait l’humble derviche ; Son aumône est bien pauvre et son trésor bien riche ! Sombre, immobile, avare, il rit d’un rire amer. Atil donc ébréché le sabre de son père ? Ou bien de ses soldats autour de son repaire Vu rugir l’orageuse mer ? Qu’atil donc le pacha, […] Plus

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  • Un soir que je regardais le ciel

    Elle me dit, un soir, en souriant : Ami, pourquoi contemplezvous sans cesse Le jour qui fuit, ou l’ombre qui s’abaisse, Ou l’astre d’or qui monte à l’orient ? Que font vos yeux làhaut ? je les réclame. Quittez le ciel; regardez dans mon âme ! Dans ce ciel vaste, ombre où vous vous plaisez, […] Plus

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  • Le sacre de la femme – Ineffable lever…

    (II) Ineffable lever du premier rayon d’or, Du jour éclairant tout sans rien savoir encor! O matin des matins ! amour ! joie effrénée De commencer le temps, l’heure, le mois, l’année ! Ouverture du monde ! instant prodigieux ! La nuit se dissolvait dans les énormes cieux Où rien ne tremble, où rien ne […] Plus

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  • Je sais bien qu’il est d’usage…

    Je sais bien qu’il est d’usage D’aller en tous lieux criant Que l’homme est d’autant plus sage Qu’il rêve plus de néant ; D’applaudir la grandeur noire, Les héros, le fer qui luit, Et la guerre, cette gloire Qu’on fait avec de la nuit ; D’admirer les coups d’épée, Et, la fortune, ce char Dont […] Plus

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