Les Plus Lus

  • Ma Jeanne, dont je suis doucement insensé

    Ma Jeanne, dont je suis doucement insensé, Étant femme, se sent reine ; tout l’A B C Des femmes, c’est d’avoir des bras blancs, d’être belles, De courber d’un regard les fronts les plus rebelles, De savoir avec rien, des bouquets, des chiffons, Un sourire, éblouir les coeurs les plus profonds, D’être, à côté de […] Plus

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  • Promenades dans les rochers (IV)

    QUATRIEME PROMENADE Dieu ! que les monts sont beaux avec ces taches d’ombre ! Que la mer a de grâce et le ciel de clarté ! De mes jours passagers que m’importe le nombre ! Je touche l’infini, je vois l’éternité. Orages ! passions ! taisezvous dans mon âme ! Jamais si près de Dieu […] Plus

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  • Air de la princesse d’Orange

    I Viens, ô toi que j’adore, Ton pas est plus joyeux Que le vent des cieux ; Viens, les yeux de l’aurore Sont divins, mais tes yeux Me regardent mieux. Avril, c’est la jeunesse ; Viens, sortons, la maison, L’enclos, la prison, Le foyer, la sagesse, N’ont jamais eu raison Contre la saison. Pour peu […] Plus

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  • Fulgur

    L’océan me disait : Ô poëte, homme juste, J’ai parfois comme toi cette surprise auguste Qu’il me descend des cieux une immense rougeur ; Et je suis traversé tout à coup, ô songeur, Par la foudre sublime, irritée et haïe Comme toi par l’esprit sinistre d’Isaïe ; Les éclairs sont mes cris, les foudres sont […] Plus

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  • A l’Arc de triomphe

    (extrait) II Oh ! Paris est la cité mère ! Paris est le lieu solennel Où le tourbillon éphémère Tourne sur un centre éternel ! Paris ! feu sombre ou pure étoile ! Morne Isis couverte d’un voile ! Araignée à l’immense toile Où se prennent les nations ! Fontaine d’urnes obsédée ! Mamelle sans […] Plus

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  • Dicté en présence du glacier du Rhône

    Causa tangor ab omni. OVIDE. Souvent, quand mon esprit riche en métamorphoses Flotte et roule endormi sur l’océan des choses, Dieu, foyer du vrai jour qui ne luit point aux yeux, Mystérieux soleil dont l’âme est embrasée, Le frappe d’un rayon, et, comme une rosée, Le ramasse et l’enlève aux cieux. Alors, nuage errant, ma […] Plus

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  • Aux proscrits

    EN PLANTANT LE CHÊNE DES ÉTATSUNIS D’EUROPE DANS LE JARDIN DE HAUTEVILLE HOUSE LE 14 JUILLET 1870 I Semons ce qui demeure, ô passants que nous sommes ! Le sort est un abîme, et ses flots sont amers, Au bord du noir destin, frères, semons des hommes, Et des chênes au bord des mers ! […] Plus

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  • Ce que dit la bouche d’ombre (II)

    Espérez ! espérez ! espérez, misérables ! Pas de deuil infini, pas de maux incurables, Pas d’enfer éternel ! Les douleurs vont à Dieu, comme la flèche aux cibles ; Les bonnes actions sont les gonds invisibles De la porte du ciel. Le deuil est la vertu, le remords est le pôle Des monstres garrottés […] Plus

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  • A M. Froment Meurice

    Nous sommes frères : la fleur Par deux arts peut être faite. Le poète est ciseleur ; Le ciseleur est poëte. Poètes ou ciseleurs, Par nous l’esprit se révèle. Nous rendons les bons meilleurs, Tu rends la beauté plus belle. Sur son bras ou sur son cou, Tu fais de tes rêveries, Statuaire du bijou, […] Plus

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