Les Plus Lus

  • Le chêne du parc détruit (VI)

    Les rois criaient : Qu’on fracasse, Et qu’on pille ! Et l’on pillait. À leurs pieds la Dédicace, Muse en carte, souriait. Cette muse préalable, Habile à brûler l’encens Même le moins vraisemblable, Tirait la manche aux passants, En gardant le seuil d’ivoire Du dieu du sacré vallon, Vendait pour deux sous de gloire À […] Plus

    Lire la suite

  • Une bombe aux Feuillantines

    Qu’es-tu ? quoi, tu descends de là-haut, misérable ! Quoi ! toi, le plomb, le feu, la mort, l’inexorable, Reptile de la guerre au sillon tortueux, Quoi ! toi, l’assassinat cynique et monstrueux Que les princes du fond des nuits jettent aux hommes, Toi, crime, toi, ruine et deuil, toi qui te nommes Haine, effroi, […] Plus

    Lire la suite

  • Toulon

    I. En ces temps-là c’était une ville tombée Au pouvoir des Anglais, maîtres des vastes mers, Qui, du canon battue et de terreur courbée, Disparaissait dans les éclairs. C’était une cité qu’ébranlait le tonnerre À l’heure où la nuit tombe, à l’heure où le jour naît, Qu’avait prise en sa griffe Albion, qu’en sa serre […] Plus

    Lire la suite

  • Nouvelle chanson sur un vieil air

    S’il est un charmant gazon Que le ciel arrose, Où brille en toute saison Quelque fleur éclose, Où l’on cueille à pleine main Lys, chèvrefeuille et jasmin, J’en veux faire le chemin Où ton pied se pose ! S’il est un sein bien aimant Dont l’honneur dispose, Dont le ferme dévouement N’ait rien de morose, […] Plus

    Lire la suite

  • Insondable, immuable, éternel, absolu

    Insondable, immuable, éternel, absolu ; Face de vision ; être qui toujours crée ; Centre ; rayonnement d’épouvante sacrée ; Toutepuissance ayant des devoirs et des lois ; Présence sans figure et sans borne et sans voix ; Seul, pour prunelle ayant l’immensité sereine ; Regardant du même oeil ce qu’un puceron traîne, Ce que […] Plus

    Lire la suite

  • Une nuit à Bruxelles

    Aux petits incidents il faut s’habituer. Hier on est venu chez moi pour me tuer. Mon tort dans ce pays c’est de croire aux asiles. On ne sait quel ramas de pauvres imbéciles S’est rué tout à coup la nuit sur ma maison. Les arbres de la place en eurent le frisson, Mais pas un […] Plus

    Lire la suite

  • Le poète bat aux champs

    I Aux champs, compagnons et compagnes ! Fils, j’élève à la dignité De géorgiques les campagnes Quelconques où flambe l’été ! Flamber, c’est là toute l’histoire Du coeur, des sens, de la saison, Et de la pauvre mouche noire Que nous appelons la raison. Je te fais molosse, ô mon dogue ! L’acanthe manque ? […] Plus

    Lire la suite

  • Nouvelle chanson sur un vieil air

    S’il est un charmant gazon Que le ciel arrose, Où brille en toute saison Quelque fleur éclose, Où l’on cueille à pleine main Lys, chèvrefeuille et jasmin, J’en veux faire le chemin Où ton pied se pose ! S’il est un sein bien aimant Dont l’honneur dispose, Dont le ferme dévouement N’ait rien de morose, […] Plus

    Lire la suite

  • Aux morts du 4 décembre

    Jouissez du repos que vous donne le maître. Vous étiez autrefois des coeurs troublés peutêtre, Qu’un vain songe poursuit ; L’erreur vous tourmentait, ou la haine, ou l’envie ; Vos bouches, d’où sortait la vapeur de la vie, Étaient pleines de bruit. Faces confusément l’une à l’autre apparues, Vous alliez et veniez en foule dans […] Plus

    Lire la suite

  • Sur la falaise

    Tu souris dans l’invisible. O douce âme inaccessible, Seul, morne, amer, Je sens ta robe qui flotte Tandis qu’à mes pieds sanglote La sombre mer. La nuit à mes chants assiste. Je chante mon refrain triste A l’horizon. Ange frissonnant, tu mêles Le battement de tes ailes A ma chanson. je songe à ces pauvres […] Plus

    Lire la suite

Charger plus
Toutes nos félicitations. Vous avez atteint la fin de l'internet.