Les Plus Lus

  • BofBof

    Le loup criait

    Le loup criait sous les feuilles En crachant les belles plumes De son repas de volailles : Comme lui je me consume. Les salades, les fruits N’attendent que la cueillette ; Mais l’araignée de la haie Ne mange que des violettes. Que je dorme ! que je bouille Aux autels de Salomon. Le bouillon court […] Plus

    Lire la suite

  • Chanson de la plus haute tour

    Oisive jeunesse A tout asservie, Par délicatesse J’ai perdu ma vie. Ah ! Que le temps vienne Où les coeurs s’éprennent. Je me suis dit : laisse, Et qu’on ne te voie : Et sans la promesse De plus hautes joies. Que rien ne t’arrête, Auguste retraite. J’ai tant fait patience Qu’à jamais j’oublie ; […] Plus

    Lire la suite

  • Rêvé pour l’hiver

    Sonnet. L’hiver, nous irons dans un petit wagon rose Avec des coussins bleus. Nous serons bien. Un nid de baisers fous repose Dans chaque coin moelleux. Tu fermeras l’oeil, pour ne point voir, par la glace, Grimacer les ombres des soirs, Ces monstruosités hargneuses, populace De démons noirs et de loups noirs. Puis tu te […] Plus

    Lire la suite

  • Bal des pendus

    Au gibet noir, manchot aimable, Dansent, dansent les paladins, Les maigres paladins du diable, Les squelettes de Saladins. Messire Belzébuth tire par la cravate Ses petits pantins noirs grimaçant sur le ciel, Et, leur claquant au front un revers de savate, Les fait danser, danser aux sons d’un vieux Noël ! Et les pantins choqués […] Plus

    Lire la suite

  • Comédie de la soif

    1. LES PARENTS Nous sommes tes Grands-Parents, Les Grands ! Couverts des froides sueurs De la lune et des verdures. Nos vins secs avaient du coeur ! Au soleil sans imposture Que faut-il à l’homme ? boire. Moi. – Mourir aux fleuves barbares. Nous sommes tes Grands-Parents Des champs. L’eau est au fond des osiers […] Plus

    Lire la suite

  • Fêtes de la faim

    Ma faim, Anne, Anne, Fuis sur ton âne. Si j’ai du goût, ce n’est guères Que pour la terre et les pierres. Dinn ! dinn ! dinn ! dinn ! Mangeons l’air, Le roc, les charbons, le fer. Mes faims, tournez. Paissez, faims, Le pré des sons ! Attirez le gai venin Des liserons ; […] Plus

    Lire la suite

  • Rages de Césars

    Sonnet. L’homme pâle, le long des pelouses fleuries, Chemine, en habit noir, et le cigare aux dents : L’Homme pâle repense aux fleurs des Tuileries – Et parfois son oeil terne a des regards ardents… Car l’Empereur est soûl de ses vingt ans d’orgie ! Il s’était dit : “Je vais souffler la liberté Bien […] Plus

    Lire la suite

  • Le dormeur du val

    C’est un trou de verdure où chante une rivière, Accrochant follement aux herbes des haillons D’argent ; où le soleil, de la montagne fière, Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu […] Plus

    Lire la suite

  • Bannières de mai

    Aux branches claires des tilleuls Meurt un maladif hallali. Mais des chansons spirituelles Voltigent parmi les groseilles. Que notre sang rie en nos veines, Voici s’enchevêtrer les vignes. Le ciel est joli comme un ange. L’azur et l’onde communient. Je sors. Si un rayon me blesse Je succomberai sur la mousse. Qu’on patiente et qu’on […] Plus

    Lire la suite

  • Le loup criait

    Le loup criait sous les feuilles En crachant les belles plumes De son repas de volailles : Comme lui je me consume. Les salades, les fruits N’attendent que la cueillette ; Mais l’araignée de la haie Ne mange que des violettes. Que je dorme ! que je bouille Aux autels de Salomon. Le bouillon court […] Plus

    Lire la suite

  • Voyelles

    Sonnet. A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles, Je dirai quelque jour vos naissances latentes : A, noir corset velu des mouches éclatantes Qui bombinent autour des puanteurs cruelles, Golfes d’ombre ; E, candeurs des vapeurs et des tentes, Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d’ombelles ; I, pourpres, […] Plus

    Lire la suite

  • L’homme juste

    Le Juste restait droit sur ses hanches solides : Un rayon lui dorait l’épaule ; des sueurs Me prirent : “Tu veux voir rutiler les bolides ? Et, debout, écouter bourdonner les flueurs D’astres lactés, et les essaims d’astéroïdes ? “Par des farces de nuit ton front est épié, Ô juste ! Il faut gagner […] Plus

    Lire la suite

Charger plus
Toutes nos félicitations. Vous avez atteint la fin de l'internet.