Les Plus Lus

  • L’avantage de la science

    Entre deux bourgeois d’une ville S’émut jadis un différend : L’un était pauvre, mais habile ; L’autre, riche, mais ignorant. Celui-ci sur son concurrent Voulait emporter l’avantage ; Prétendait que tout homme sage Était tenu de l’honorer. C’était tout homme sot ; car pourquoi révérer Des biens dépourvus de mérite ? La raison m’en semble […] Plus

    Lire la suite

  • Le lion et l’âne chassant

    Le roi des animaux se mit un jour en tête De giboyer. Il célébrait sa fête. Le gibier du Lion, ce ne sont pas moineaux, Mais beaux et bons Sangliers, Daims et Cerfs bons et beaux. Pour réussir dans cette affaire, Il se servit du ministère De l’Ane à la voix de Stentor. L’Ane à […] Plus

    Lire la suite

  • Le serpent et la lime

    On conte qu’un serpent, voisin d’un horloger (C’était pour l’horloger un mauvais voisinage), Entra dans sa boutique, et, cherchant à manger, N’y rencontra pour tout potage Qu’une lime d’acier, qu’il se mit à ronger. Cette lime lui dit, sans se mettre en colère : « Pauvre ignorant ! et que prétends-tu faire ? Tu te […] Plus

    Lire la suite

  • Jupiter et le passager

    Oh ! combien le péril enrichirait les Dieux, Si nous nous souvenions des voeux qu’il nous fait faire ! Mais, le péril passé, l’on ne se souvient guère De ce qu’on a promis aux Cieux ; On compte seulement ce qu’on doit à la terre. « Jupiter, dit l’impie, est un bon créancier : Il […] Plus

    Lire la suite

  • Le renard anglais

    Une humeur franche et libre, et le don d’être amie Malgré Jupiter même et les temps orageux. Tout cela méritait un éloge pompeux : Il en eût été moins selon votre génie ; La pompe vous déplaît, l’éloge vous ennuie. J’ai donc fait celui-ci court et simple. Je veux Y coudre encore un mot ou […] Plus

    Lire la suite

  • L’âne vêtu de la peau du lion

    De la peau du lion l’âne s’étant vêtu, Était craint partout à la ronde ; Et bien qu’animal sans vertu, Il faisait trembler tout le monde. Un petit bout d’oreille ! échappé par malheur Découvrit la fourbe et l’erreur : Martin fit alors son office. Ceux qui ne savaient pas la ruse et la malice […] Plus

    Lire la suite

  • La chauve-souris et les deux belettes

    Une Chauve-Souris donna tête baissée Dans un nid de Belette ; et sitôt qu’elle y fut, L’autre, envers les souris de longtemps courroucée, Pour la dévorer accourut. “Quoi ? vous osez, dit-elle, à mes yeux vous produire, Après que votre race a tâché de me nuire ! N’êtes-vous pas Souris ? Parlez sans fiction. Oui, […] Plus

    Lire la suite

  • La cour du lion

    Sa Majesté Lionne un jour voulut connaître De quelles nations le Ciel l’avait fait maître. Il manda donc par députés Ses vassaux de toute nature, Envoyant de tous les côtés Une circulaire écriture, Avec son sceau. L’écrit portait Qu’un mois durant le Roi tiendrait Cour plénière, dont l’ouverture Devait être un fort grand festin, Suivi […] Plus

    Lire la suite

  • L’aigle et l’escarbot

    L’Aigle donnait la chasse à maître Jean Lapin, Qui droit à son terrier s’enfuyait au plus vite. Le trou de l’Escarbot se rencontre en chemin. Je laisse à penser si ce gîte Etait sûr ; mais ou mieux ? Jean Lapin s’y blottit. L’Aigle fondant sur lui nonobstant cet asile, L’Escarbot intercède, et dit : […] Plus

    Lire la suite

  • Le Cheval s’étant voulu venger du Cerf

    De tout temps les Chevaux ne sont nés pour les hommes. Lorsque le genre humain de gland se contentait, Ane, Cheval, et Mule, aux forêts habitait ; Et l’on ne voyait point, comme au siècle où nous sommes, Tant de selles et tant de bâts, Tant de harnois pour les combats, Tant de chaises, tant […] Plus

    Lire la suite

  • Le Cierge

    C’est du séjour des Dieux que les Abeilles viennent. Les premières, diton, s’en allèrent loger Au mont Hymette, et se gorger Des trésors qu’en ce lieu les zéphirs entretiennent. Quand on eut des palais de ces filles du Ciel Enlevé l’ambroisie en leurs chambres enclose, Ou, pour dire en Français la chose, Après que les […] Plus

    Lire la suite

  • Élégie quatrième

    Ah ! Clymène, j’ai cru vos yeux trop de légers ; Un seul mot les a fait de langage changer. Mon amour vous déplaît ; je vous nuis, je vous gêne : Que ne me laissiezvous dissimuler ma peine ? Ne pouvaisje mourir sans que l’on sût pourquoi ? Vouliezvous qu’un rival pût triompher de […] Plus

    Lire la suite

Charger plus
Toutes nos félicitations. Vous avez atteint la fin de l'internet.