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  • Ne pense pas, Bouju, que les nymphes latines

    Sonnet XC. Ne pense pas, Bouju, que les nymphes latines Pour couvrir leur trahison d’une humble privauté, Ni pour masquer leur teint d’une fausse beauté, Me fassent oublier nos nymphes angevines. L’angevine douceur, les paroles divines, L’habit qui ne tient rien de l’impudicité, La grâce, la jeunesse et la simplicité Me dégoûtent, Bouju, de ces […] Plus

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  • Qui est ami du cœur est ami de la bourse

    Sonnet LXI. Qui est ami du cœur est ami de la bourse, Ce dira quelque honnête et hardi demandeur, Qui de l’argent d’autrui libéral dépendeur Lui-même à l’hôpital s’en va toute la course. Mais songe là-dessus qu’il n’est si vive source Qu’on ne puisse épuiser, ni si riche prêteur Qui ne puisse à la fin […] Plus

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  • Par armes et vaisseaux Rome dompta le monde

    Par armes et vaisseaux Rome dompta le monde, Et pouvaiton juger qu’une seule cité Avait de sa grandeur le terme limité Par la même rondeur de la terre et de l’onde. Et tant fut la vertu de ce peuple féconde En vertueux neveux, que sa postérité, Surmontant ses aïeux en brave autorité, Mesura le haut […] Plus

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  • Ayant tant de malheurs gémi profondément

    Ayant tant de malheurs gémi profondément, Je vis une cité quasi semblable à celle Que vit le messager de la bonne nouvelle, Mais bâti sur le sable était son fondement. Il semblait que son chef touchât au firmament, Et sa forme n’était moins superbe que belle : Digne, s’il en fut onc, digne d’être immortelle, […] Plus

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  • Cependant que tu dis ta Cassandre divine

    Cependant que tu dis ta Cassandre divine, Les louanges du roi, et l’héritier d’Hector, Et ce Montmorency, notre français Nestor, Et que de sa faveur Henri t’estime digne : Je me promène seul sur la rive latine, La France regrettant, et regrettant encor Mes antiques amis, mon plus riche trésor, Et le plaisant séjour de […] Plus

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  • Je fus jadis Hercule, or Pasquin je me nomme

    Je fus jadis Hercule, or Pasquin je me nomme, Pasquin fable du peuple, et qui fais toutefois Le même office encor que j’ai fait autrefois, Vu qu’ores par mes vers tant de monstres j’assomme. Aussi mon vrai métier, c’est de n’épargner homme, Mais les vices chanter d’une publique voix : Et si ne puis encor, […] Plus

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