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  • Non autrement qu’on voit la pluvieuse nue

    Non autrement qu’on voit la pluvieuse nue Des vapeurs de la terre en l’air se soulever, Puis se courbant en arc, afin de s’abreuver, Se plonger dans le sein de Téthys la chenue, Et montant derechef d’où elle était venue, Sous un grand ventre obscur tout le monde couver, Tant que finablement on la voit […] Plus

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  • La terre y est fertile, amples les édifices

    La terre y est fertile, amples les édifices, Les poêles bigarrés, et les chambres de bois, La police immuable, immuables les lois, Et le peuple ennemi de forfaits et de vices. Ils boivent nuit et jour en Bretons et Suisses, Ils sont gras et refaits, et mangent plus que trois Voilà les compagnons et correcteurs […] Plus

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  • Plus riche assez que ne se montrait celle

    Plus riche assez que ne se montrait celle Qui apparut au triste Florentin, Jetant ma vue au rivage latin, Je vis de loin surgir une nacelle : Mais tout soudain la tempête cruelle, Portant envie à si riche butin, Vint assaillir d’un aquilon mutin La belle nef des autres la plus belle. Finalement l’orage impétueux […] Plus

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  • De ce royal palais que bâtiront mes doigts

    De ce royal palais que bâtiront mes doigts, Si la bonté du roi me fournit de matière, Pour rendre sa grandeur et beauté plus entière, Les ornements seront de traits et d’arcs turquois. Là d’ordre flanc à flanc se verront tous nos rois, Là se verra maint faune et nymphe passagère, Sur le portail sera […] Plus

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  • Si onques de pitié ton âme fut atteinte

    Si onques de pitié ton âme fut atteinte, Voyant indignement ton ami tourmenté, Et si onques tes yeux ont expérimenté Les poignants aiguillons d’une douleur non feinte, Vois la mienne en ces vers sans artifice peinte, Comme sans artifice est ma simplicité : Et si pour moi tu n’es à pleurer incité, Ne te ris […] Plus

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  • Celui vraiment était et sage et bien appris

    Sonnet CXVII. Celui vraiment était et sage et bien appris, Qui, connaissant du feu la semence divine Être des animants la première origine, De substance de feu dit être nos esprits. Le corps est le tison de cette ardeur épris, Lequel, d’autant qu’il est de matière plus fine, Fait un feu plus luisant, et rend […] Plus

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  • Encore que l’on eût heureusement compris

    Sonnet LXXII. Encore que l’on eût heureusement compris Et la doctrine grecque et la romaine ensemble, Si est-ce, Gohory, qu’ici, comme il me semble, On peut apprendre encore, tant soit-on bien appris. Non pour trouver ici de plus doctes écrits Que ceux que le français soigneusement assemble, Mais pour l’air plus subtil, qui doucement nous […] Plus

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  • Gordes, il m’est avis que je suis éveillé

    Sonnet LXXXIX. Gordes, il m’est avis que je suis éveillé, Comme un qui tout ému d’un effroyable songe Se réveille en sursaut et par le lit s’allonge, S’émerveillant d’avoir si longtemps sommeillé. Roger devint ainsi (ce crois-je) émerveillé : Et crois que tout ainsi la vergogne me ronge, Comme lui, quand il eut découvert le […] Plus

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  • Il fait bon voir, Paschal, un conclave serré

    Sonnet LXXXI. Il fait bon voir, Paschal, un conclave serré, Et l’une chambre à l’autre également voisine D’antichambre servir, de salle et de cuisine, En un petit recoin de dix pieds en carré : Il fait bon voir autour le palais emmuré, Et briguer là-dedans cette troupe divine, L’un par ambition, l’autre par bonne mine, […] Plus

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  • Magny, je ne puis voir un prodigue d’honneur

    Sonnet LXVII. Magny, je ne puis voir un prodigue d’honneur, Qui trouve tout bien fait, qui de tout s’émerveille, Qui mes fautes approuve et me flatte l’oreille, Comme si j’étais prince ou quelque grand seigneur. Mais je me fâche aussi d’un fâcheux repreneur, Qui du bon et mauvais fait censure pareille, Qui se lie volontiers, […] Plus

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